Cette phrase choc est celle tenue par l’un des directeurs sportifs de la Soudal-Quickstep, Geert Van Bondt dans le média Het Nieuwsblad. Elle date d’après le Tour Down Under et prouve qu’au sein de l’équipe belge, on a été définitivement rassuré par le niveau affiché par le Français et qu’on est persuadé qu’il est désormais aux portes de son grand retour. Chez Soudal-Quickstep, on est déterminé à l’accompagner, avec un plan en tête.
Au sortir du Tour Down Under, où il avait repris sa saison très tôt dans l’idée d’atteindre rapidement un bon niveau de forme pour maximiser ses chances de retrouver son top niveau, Julian Alaphilippe a montré des éléments très rassurants prouvant qu’il est dans les temps.
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— le10sport (@le10sport) January 25, 2024
« A Willunga Hill, il était proche du record de Richie Porte »
Interrogé par le média flamand Het Nieuwsblad, Geert De Bondt, l’un des directeurs sportifs de l’équipe belge, ne cachait pas sa satisfaction après l’épreuve : « Julian avait de sérieux doutes lorsque nous avons évoqué cette course lors de la discussion sur le programme. Il se demandait si c'était une bonne préparation, mais nous avons pensé que c'était un endroit idéal pour travailler sa confiance en lui. Il est rentré chez lui avec beaucoup de confiance. Le week-end ‘’meurtrier’’ avec Willunga Hill et Mount Lofty l’a convaincu. À Willunga Hill, il a terminé quatrième et s'est rapproché du temps record de Richie Porte. Il aurait pu gagner. Seulement, il a attaqué à 400 mètres de l'arrivée. S'il attend 200 mètres, c'est bingo. Simon Yates, qui était déjà très avancé dans sa préparation avec Jayco-AlUla, n'a pas pu le lâcher. Et dimanche, il a remporté le sprint contre les poursuivants, même s'il n'était pas bien placé. Lorsqu'il est monté dans l'avion mardi matin, il a dit qu'il avait vraiment apprécié d'être ici et qu'il était reparti avec un très bon sentiment. Il était très heureux d'avoir fait le Tour Down Under au lieu de s'entraîner à Calpe et dans ses environs, comme il le faisait depuis dix ans. Un Alaphilippe heureux, même s'il n'a pas gagné, c'était ce que nous avions en tête ».
« Les doutes ont disparu »
Désormais, au sein de la Soudal-Quickstep, on est convaincu que le double champion du monde sera en mesure de lutter pour la victoire dans une grande classique au printemps : « Nous voulons qu'il participe à nouveau aux finals des courses au lieu de se lancer dans des attaques désespérées. Qu’il réapprenne à concourir pour la victoire. Parce qu'en fin de compte, c'est de cela qu'il s'agit. Moins il y a de résultats, moins il y a de confiance. Le Tour Down Under a été un très bon test. Je sais par expérience qu’une fois qu’on a pris un bon départ, le reste devient plus facile. Les doutes ont disparu. Je suis convaincu qu'un bon Alaphilippe jouera à nouveau avec Van der Poel et Van Aert dans les classiques ». Entouré par une équipe déterminée à le soutenir, ayant préparé un plan passant par un stage en altitude dans la Sierra Nevada puis le Omloop-Het Nieuwsblad, Julian Alaphilippe paraît définitivement sur de bons rails.