Cyclisme : Alaphilippe est déjà regretté au sein de la Soudal-Quickstep !
Alexandre Higounet

Si Julian Alaphilippe n’a pas pris facilement la décision de quitter son équipe de toujours, la Soudal-Quickstep, à laquelle il est très attachée, le moins que l’on puisse dire, c’est que la réciproque est également vraie, comme le démontrent les témoignages des membres de la formation belge.

Il y a quelques semaines, Julian Alaphilippe a arrêté une décision définitive pour son avenir, alors qu’il était en fin de contrat avec la Soudal-Quickstep, qui lui avait proposé un nouveau bail mais avec des conditions largement revues à la baisse. Après plusieurs semaines d’hésitation, le champion tricolore a finalement opté pour l’équipe suisse Tudor, qui lui offrait un joli contrat de trois ans.

« Je n’aime pas le voir partir »

Si le Français a affiché sa satisfaction, le fait est qu’il n’a pas été facile pour lui de prendre la décision de quitter l’équipe belge, avec laquelle il a tout connu et à laquelle il est très attachée, malgré les soubresauts ayant traversé sa relation avec le manager général Patrick Lefévère. De l’autre côté du spectre, le départ de Julian Alaphilippe est également regretté au sein de la Soudal-Quickstep. Dans les colonnes du Het Laatste Nieuws, Klas Lodewyck, l’un des directeurs sportifs, a ainsi confié tout le bien qu’il pensait du coureur tricolore : « Je suis heureux pour Julian qu'il ait trouvé une bonne équipe, et pourtant, je n'aime pas le voir partir. Nous avons vécu des moments merveilleux. Julian était souvent le coureur qui réussissait à l’emporter dans des moments difficiles. Il a apporté ce petit peu de magie. Encore maintenant (lors du Tour de Grande Bretagne). C'est génial de voir Julian ici dans le bus. Il rit, danse et soulage la pression ».

« C’est génial de voir Julian dans le bus de l’équipe »

Son ancien coéquipier et grand ami Dries Devenyns, retraité depuis l’hiver dernier, garde un souvenir ému de ces années partagées au sein de la Soudal-Quickstep : « Les soirées précédant une course étaient toujours spéciales. Nous avons toujours proposé des stratégies et des tactiques différentes. Lors du Tour 2019, il a porté le maillot jaune pendant 14 jours. Le soir, dans la chambre, nous discutions de la tactique du lendemain. Et si nous étions capables de tout exécuter le lendemain comme nous en avions discuté, c'était phénoménal. Inoubliable ».

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