Après le Tour de France, coup de tonnerre pour l'avenir d'Alaphilippe ?
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

A un an de la fin de son contrat avec la Soudal Quick-Step, Julian Alaphilippe est dans le flou pour son avenir. Il faut dire que les nombreuses sorties de son patron, Patrick Lefevere, n'incite pas à l'optimisme, d'autant plus que les performances du double champion du monde sont loin de sont meilleur niveau. Il n'est donc pas impossible d'imaginer Alaphilippe rebondir dans une équipe française.

Le Tour de France a pris fin sans victoire de Julian Alaphilippe. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé. Le coureur de la Soudal Quick-Step a été aperçu à de nombreuses reprises à l'avant afin de prendre la bonne échappée. Mais il a toujours coincé face aux meilleurs comme il le reconnaissait lui-même au micro de France Télévisions : « Ce n’est pas l’envie qui me manque, j’ai envie de me faire mal. Je suis tout simplement moins fort que les mecs devant. J’ai beau courir ou faire des efforts, il m’en manque toujours. Je ne suis pas au niveau que j’espérais, mais je ne suis pas mauvais non plus ». Et cela pourrait avoir une incidence sur son avenir.

Alaphilippe dans une équipe française ?

Et pour cause, son patron, Patrick Lefevere, n'a pas caché sa frustration face aux récents résultats de Julian Alaphilippe dont le contrat s'achève en 2024. Depuis son titre mondial en 2021, le coureur de la Soudal Quick-Step enchaîne les galères à l'image de sa grave chute lors de Liège-Bastogne-Liège en avril 2022. Dans le même temps, son coéquipier Remco Evenepoel enchaîne les victoires et s'impose comme le leader de l'équipe. Un départ d'Alaphilippe n'est donc pas à exclure et trois équipes françaises auraient les moyens de lui offrir un contrat comme le souligne RMC Sport, à savoir AG2R-Citroën, Total Energies ou Arkéa.  

Total-Energies fait le forcing

Néanmoins, la piste la plus chaude pourrait mener à Total Energies dont le patron, Jean-René Bernaudeau, confirmait récemment les contacts avec Julian Alaphilippe : « Je l’ai appelé et j’ai eu son agent. Julian m’a dit qu’il était sous contrat. Il est hors de question que j’achète sa dernière année (2024), donc ça s’est vite arrêté (les discussions) ». Une version confirmée durant le Tour de France par Marion Rousse, compagne du coureur de la Soudal-Quick Step. « Non (il ne peut pas racheter la dernière année de contrat d’Alaphilippe, NDLR). Et c’est vrai que l’équipe de Jean-René Bernaudeau, ça fait un moment qu’elle est en contact avec Julian. Cela fait plusieurs années. Et comme l’a dit Julian, il a un contrat à honorer l’année prochaine et il y pensera en temps voulu », confiait-elle.

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