Victor Wembanyama, Bilal Coulibaly... Quel bilan pour les français à la NBA Summer League ?
La rédaction

Ils étaient onze Français à participer à la NBA Summer League dans la première partie du mois de juillet. À Las Vegas, Utah ou encore Sacramento, les tricolores ont globalement marqué les esprits, profitant de l’euphorie présente autour de Victor Wembanyama pour ses débuts. L’heure est au bilan désormais, pour ces joueurs qui arrivaient dans le Nevada avec des objectifs différents, et qui en repartent, pour certains, renforcés.

Victor Wembanyama a joué seulement deux matchs de Summer League avec les Spurs et s’il est difficile de juger un joueur avec si peu, il y a malgré tout quelques enseignements à en tirer. Tout d’abord et sans aucune surprise, San Antonio a décidé de contraindre l’intérieur français à seulement deux matchs afin de le préserver physiquement et de le laisser respirer après le cirque médiatique autour de sa Draft. Quoi qu’il en soit, le bilan est plutôt positif pour l’ancien des Mets 92. Après un premier match discret contre les Hornets (9 points à 2/13 au tir, 8 rebonds et 5 contres), Wemby s’est montré convaincant face aux Blazers. Un double-double, 27 points, 12 rebonds, le prodige de 2,24m a bel et bien répondu aux attentes. Et il n’est pas le seul !

Bilal Coulibaly et Ousmane Dieng performent

La satisfaction de la NBA Summer League 2023 du côté français vient de Bilal Coulibaly, 7ème choix de la dernière draft. Il confirme tous les espoirs placés en lui par les Wizards. L’ancien coéquipier de Victor Wembanyama a été le joueur le plus utilisé par Washington avec 30,5 minutes par match en moyenne. Assez pour montrer la palette technique qu’il possède. Coulibaly a terminé son tournoi à 12,3 points de moyenne avec une pointe à 19 points, et une impressionnante moyenne de 2,3 contres par match. Autre satisfaction : Ousmane Dieng. L’ailier fort du Thunder s’est illustré avec 15 points de moyenne, 5.8 rebonds et 5 passes en quatre matchs.

Les autres français ont souffert

Les autres Français présents à la Summer League n’ont pas marqué beaucoup de points auprès de leur franchise. Sidy Cissoko a profité de la mise au repos de Wembanyama chez les Spurs pour gratter quelques minutes. Le 44e choix de la dernière draft a joué 23,8 minutes en moyenne par match pour 5.2 points, 5.8 rebonds, 2.8 passes et 1 contre. Rayan Rupert, drafté en 43e position a de son côté été souvent en difficulté malgré un temps de jeu conséquent. Avec 18,2 minutes par match en moyenne, l’arrière des Blazers a fait preuve d’un certain manque d’adresse avec 25% de réussite au shoot et 3,6 points inscrits. Expérience mitigée également pour Moussa Diabaté des Clippers, blessé au bout de deux matchs. Malcolm Calazon - bénéficiaire d’un two-way contract - a surtout brillé avec les Pistons lors de son dernier rendez-vous, avec 16 points inscrits contre les Spurs dans le seul match où il était titulaire. Enfin, pour les joueurs n'ayant pas de contrat en NBA la saison prochaine, le bilan est compliqué. Beaucoup utilisé par les Nuggets (titulaire lors des 4 matches qu'il a disputés), Ismaël Kamagaté est celui qui s'en sort le mieux avec une activité intéressante au poste de pivot. Performances plus discrètes pour Yves Pons et Joël Ayayi, qui n'ont eu droit qu'à des bouts de matches. Pons n'a joué que 23 minutes en deux rencontres, contre 40 minutes en trois matches pour Ayayi. Pour terminer, Hugo Besson, revenant de blessure, n’a pas joué la moindre seconde avec les Bucks.

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