« Jamais de la vie je ne manquerai un match si je suis en mesure de jouer », a annoncé Victor Wembanyama, vendredi, après la victoire des San Antonio Spurs contre Miami Heat. Le rookie assure ne pas vouloir de « load management » pour sa première saison en NBA et compte apparemment participer à tous les matches de son équipe.
Victor Wembanyama sera-t-il présent pour les 82 matches de la saison régulière ? C’est en tout cas, selon ses dires, son intention. Interrogé au sujet du « load management », pratique courante en NBA qui consiste à reposer régulièrement les joueurs, le rookie des San Antonio Spurs a exprimé son désir de disputer le maximum de rencontres possibles.
NBA : Victor Wembanyama épate pour son premier match à San Antonio https://t.co/hWRQ5mOgRa pic.twitter.com/HtkMNvg3dK
— le10sport (@le10sport) October 14, 2023
« Si ma santé n’est pas à risque, je jouerai »
D’après Maxime Aubin, correspondant à San Antonio pour L’Équipe, Victor Wembanyama devrait observer une période de repos tous les 6 à 7 matches cette année. En tout, le Français devrait participer à environ 70 rencontres d’ici la fin de l’exercice. Néanmoins, l’athlète nie être au courant de ce plan et affirme son intention de jouer autant que son corps le lui permet. « Si je peux jouer tous les matches, je jouerai tous les matches », a-t-il annoncé.
« Moi, j’aime le basket, et jamais de la vie je ne manquerai un match si je suis en mesure de jouer », a assuré Wemby. « Je comprends que des joueurs se reposent pour des raisons de santé, mais personnellement, si ma santé n’est pas à risque, je jouerai. »
Victor Wembanyama va-t-il jouer 82 matches ?
Les chances que le premier choix de la draft participe aux 82 matches de la saison sont très faibles. Au cours des deux dernières années, le seul rookie à l’avoir fait est Tari Eason, avec les Houston Rockets. Compte tenu de sa stature et des efforts physiques nécessaires pour un athlète de 2,24 m lors d’une confrontation de haute intensité, il serait surprenant de voir Victor Wembanyama lui succéder.
En particulier aux San Antonio Spurs, spécialistes du « load management ». Gregg Popovich a déjà annoncé que les recommandations de la NBA, qui essaie désormais de dissuader les équipes de recourir à cette pratique, n’auront aucun impact sur la façon dont la franchise texane gère ses joueurs. Et cette dernière n’a aucune raison de prendre des risques avec sa recrue star. Seule la saison, qui commencera le 25 octobre face aux Dallas Mavericks, nous dira ce qu’il en est réellement.