Rudy Gobert, pivot de l’équipe de France et des Utah Jazz, a évoqué son évolution depuis qu’il a rejoint la NBA.
Ce n’est pas une surprise, pour ceux qui connaissent Rudy Gobert depuis plusieurs saisons, mais force est de constater que le pivot des Utah Jazz ne cesse de progresser. Il est passé d’émérite inconnu au statut de l’un des meilleurs contreurs de la ligue nord-américaine. Désormais, ses « bash » font régulièrement la une des tops NBA.
Gobert n’a plus peur de se faire « postériser »
Figurer dans le Top 10 des meilleures actions de la nuit, c’est à double tranchant. Parfois les contres réussissent, parfois on se fait « postériser », autrement dit rater un contre et laisser passer un dunk. « Il faut dépasser la crainte d’apparaître dans le Top 10 » a expliqué Rudy Gobert, dans les colonnes de L’Équipe. « Maintenant, ça ne me fait plus peur d’y être. T’as tous les potes qui vont voir ça, tu vas te faire tailler et tu te dis : ‘Ah m…’. Aujourd’hui ça m’est égal. Je le dis clairement, je suis l’un des meilleurs défenseurs de la NBA et me faire dunker dessus, je ne dirais pas que je suis là pour ça, mais ça arrive. Je mets plus de contres à des joueurs qui veulent me dunker que l’inverse. Mais ça, on le voit rarement dans le Top 10… alors qu’un petit dunk sur moi, ça va y être direct ! ».