Ce dimanche, Carlos Alcaraz a vaincu Novak Djokovic en 5 sets lors de la finale de Wimbledon, et en a profité pour remporter son 2ème titre du Grand-Chelem à seulement 20 ans. Sensationnel, le Murcien n’a pas craqué malgré un premier set très vite concédé. Selon la légende Mats Wilander, le mental d’Alcaraz a fait la différence.
Nadal - Federer : L'annonce retentissante de Djokovic sur Alcaraz https://t.co/rFkMbOrhXv pic.twitter.com/6ksIbMgM4D
— le10sport (@le10sport) July 17, 2023
« Il peut faire exactement ce qu'il veut avec la balle »
Dans une chronique pour le journal l’Équipe, Mats Wilander a tenté d’apporter son analyse sur cette magnifique victoire de Carlos Alcaraz. « L'histoire de cette incroyable finale de Wimbledon, c'est le rebond de Carlos Alcaraz après la perte du premier set. La manière dont il a élevé son niveau de jeu, franchement, j'ai rarement vu ça. Ce fantastique come-back montre à quel point ce gars-là est vraiment spécial. En fait, il est revenu de nulle part. Il entame sa finale par un premier set de merde, mais il ne se décourage pas. Puis il commence à mieux jouer, à serrer le poing, il se met à gagner les points importants, il ne prend plus que des bonnes décisions. C'est bluffant. Bien sûr, il peut faire exactement ce qu'il veut avec la balle. Mais prendre autant de risques sans en faire trop, ça dénote une lucidité et une force mentale hors du commun ».
« C'est très important que Djokovic continue à gagner »
Selon le Suédois, cette défaite ne ralentira pas pour autant Novak Djokovic dans sa lancée. « C'est très important que Djokovic continue à gagner et à battre tous les records possibles et imaginables. Je suis toujours certain qu'il portera son record en Grand Chelem à 26 ou 27 titres. Il mérite d'être le meilleur sur le papier. Ça ne se discute plus. Mais Novak est surtout crucial parce qu'il pousse sans arrêt les jeunes à se dépasser. Il est le joueur clé dans cette période de transition que l'on traverse depuis trois ou quatre ans. Alcaraz a le talent de Federer, le fighting spirit de Nadal, le phénoménal jeu de jambes de Djokovic ».