Tennis : Pas de fusion entre l'ATP et la WTA, une instance proche de la faillite ?
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Début septembre, The Telegraph annonçait qu'une réunion spéciale entre l'ATP et la WTA aurait lieu à la fin du mois pour évoquer une potentielle fusion entre les deux instances. Cette idée, évoquée en raison des difficultés financières de la WTA pour s'aligner sur le prize money par rapport au circuit masculin, permettrait en effet de s'aider mutuellement. Mais cette union n'est pas prévue pour le moment, d'après Steve Simon, le patron de la WTA.

C'est un sujet qui revient sans cesse sur le devant de la table. En dehors des tournois du Grand Chelem, les joueuses connaissent parfois des différences de prize money énormes quand on compare avec ce que gagnent les hommes. Si plusieurs joueuses ont pris la parole cette année, les choses ont du mal à changer puisque la WTA a connu des difficultés ces dernières années en se séparant de la Chine momentanément, l'un de ses principaux soutiens financiers. Steve Simon s'est pourtant montré optimiste.

La WTA sur le chemin de la faillite ?

Il y a quelques jours, une déclaration du vice-président de la Fédération kazakhe de tennis laissait entendre que la WTA pourrait se retrouver en faillite en 2026. « La WTA est dans une situation financière saine, une fusion avec l’ATP n’est pas envisagée, et nous sommes enthousiastes à l’idée d’un avenir solide au cours duquel nous continuerons à développer le tennis féminin » a répondu récemment Steve Simon dans une interview pour Sport Poland. Selon ses déclarations, la WTA ne serait pas en crise financière.

Des ressources financières à venir

Steve Simon n'a pas fait que nier en disant que la situation financière de la WTA était plutôt bonne, il a aussi affirmé que les joueuses gagneront en effet plus de prize money dans les années à venir. « En début d’année, la WTA a annoncé une augmentation de 400 millions de dollars de la rémunération des joueuses au cours des dix prochaines années, ce qui lui permet de rester la première organisation sportive féminine au monde » affirme-t-il.

Une fusion impossible ?

Si on savait qu'une réunion entre l'ATP et la WTA avait lieu à Londres fin septembre, il a fallu attendre un moment avant d'en entendre un résultat. L'idée, lancée par Roger Federer au travers d'une déclaration il y a quelques années, ne verra peut-être jamais le jour. A titre de comparaison, le plus grand tournoi derrière les Grands Chelems, le Masters, comptait presque 15 millions de dollars au total côté masculin contre 5 millions côté féminin en 2022.

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