Malgré un début de saison décevant, Lucas Pouille ne s’inquiète pas et assure qu’il va falloir se montrer patient avant que le fruit de sa collaboration avec Amélie Mauresmo ne paie.
Initialement nommée à la tête de l’équipe de France de Coupe Davis à la place de Yannick Noah, Amélie Mauresmo a finalement décidé de renoncer à ce poste pour entraîner Lucas Pouille. Le Français est d’ailleurs satisfait de ses débuts avec Amélie Mauresmo bien qu’il se soit incliné au premier tour du tournoi de Sydney contre le Russe, Andrey Rublev issu des qualifications (2-6, 3-6). Mais Pouille est persuadé qu’avec le temps, sa collaboration avec Mauresmo va payer.
«Amélie n’est pas magicienne»
« Un choc psychologique avec Mauresmo ? Oui, c’est une approche différente. Il faut apprendre à se connaître. C’est encore plus difficile quand on sort d’une année compliquée. Amélie (Mauresmo) n’est pas magicienne. Elle est plus que compétente, motivée et investie – comme je le suis en ce moment –, mais ça va prendre du temps. Il faut accepter d’être moins bon, de continuer à travailler, même après les défaites, et garder la tête haute pour essayer de remonter la pente », confie-t-il dans les colonnes de L’Équipe.