Tennis : « Le vrai problème du tennis, ce sont les Grands Chelems »
La rédaction

Présent sur le circuit depuis 20 ans et indéniablement l’un des joueurs ayant connu la plus grande réussite, Stan Wawrinka est aussi très attentif à son sport et aux changements qui affectent le sport. A 38 ans, le Suisse, vainqueur de 3 tournois du Grand Chelem dans sa carrière, vient de finir 2023 sur une note très difficile : il a été contraint à l’abandon à Metz après s’être tordu la cheville. Il souffre même d’une fracture de la malléole mais promet d’être de retour rapidement.

Très apprécié sur le circuit, Stan Wawrinka n’est jamais le dernier quand il s’agit de donner son avis. Le Suisse, qui connaît bien les problématiques du circuit, est bien sûr plus proche de la retraite que le début de sa carrière. Mais à 38 ans, il pousse quand même un cri du cœur pour espérer changer les choses. Récemment, au Rolex Paris Masters, il s’était par exemple plaint de la programmation sur le court central. Mais c’est loin d’être le seul problème.

Des problèmes qui durent depuis longtemps

Si on a particulièrement entendu des critiques de tous les côtés cette année, la situation sur le circuit ATP interroge depuis très longtemps déjà. Stan Wawrinka va dans le sens de ce qui s’est passé à Bercy cette année avec notamment le forfait de Jannik Sinner à cause de la fatigue. « Il y a plein de trucs que je ne comprends pas. Quatre soirs de suite, les matches ont fini après minuit. Mais ça fait des années que c’est comme ça ! » a-t-il confié récemment à L’Equipe.

« Le vrai problème, ce sont les Grands Chelems »

Également interrogé sur d’autres problématiques du circuit actuel (les balles notamment), Stan Wawrinka a rebondi de lui-même sur un nouveau sujet. « Aujourd’hui, le vrai problème du tennis, ce sont les Grands Chelems. Ils ne redistribuent pas assez au tennis par rapport aux revenus qu’ils génèrent. Et ils ont beaucoup trop de pouvoir, parce qu’ils font de l’argent. C’est là où s’écrit l’histoire du tennis… » commence-t-il.

Une compétition pour l’argent

Le Suisse regrette également un certain manque de communication entre les tournois du Grand Chelem et une certaine compétitivité. Pour lui, les Majeurs ne donnent pas assez d’argent aux joueurs. « Ce sont les Fédérations les plus riches qui ne redistribuent pas grand-chose. Le revenu des Grands Chelems aujourd’hui est très important et le pourcentage reversé aux joueurs est ridicule. Il n’a pratiquement pas augmenté » conclut-il.

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