Tennis : Le terrible aveu de Carlos Alcaraz
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Alors qu’il est désormais numéro 1 mondial, Carlos Alcaraz s’est incliné dès le premier tour de l’ATP 500 de Nur-Sultan face à David Goffin. L’Espagnol voit sa série de 62 matchs d’affilée en remportant au moins un set s’arrêter. Il s’est exprimé au sujet de cette défaite et a reconnu qu’il n’a pas su résister à la pression mise par son adversaire.

« Quand vous jouez contre le numéro 1 mondial sur un grand court, devant un grand public, le feu à l’intérieur vous donne tellement de puissance pour jouer votre meilleur tennis. » David Goffin, 66e mondial, n’a pas caché sa joie après sa victoire face à Carlos Alcaraz (7-5, 6-3), lors du premier tour de l’ATP 500 de Nur-Sultan. L’Espagnol quant à lui a pu découvrir la sensation que procurait le fait d’arriver dans un tournoi dans la peau du numéro 1 mondial.

« Je n'ai pas été capable de faire face à cette pression »

Carlos Alcaraz a désormais une cible dans le dos et ses adversaires sont prêts à tout pour le battre. « Il a joué de supers matches dans sa carrière, il en a joué beaucoup. Il a aussi beaucoup d'expérience. Il a mieux joué que moi, de manière vraiment agressive. Je n'ai pas été capable de faire face à cette pression qu'il me mettait. Et je dois apprendre de ça et en tirer les leçons évidemment », a reconnu le jeune tennisman de 19 ans, des propos relayés par Eurosport.

« Ma confiance en a pâti »

Avec cette défaite, Carlos Alcaraz voit également sa série de 62 matchs consécutifs en remportant au moins un set s’arrêter. Auteur de 34 fautes directes dans cette rencontre, il a eu du mal à s’adapter au court : « C'était un match dur. Revenir à la compétition, ce n'est jamais facile. Il avait déjà joué deux matches avant ici (en qualifications, ndlr). Ce n'est pas facile de s'habituer à ce court : c'est vraiment, vraiment lent. Et ma confiance en a pâti. J'ai essayé de m'y faire vite, mais je n'ai pas réussi. »

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