Tennis : Fin de saison sans Grand Chelem, motivation difficile à trouver ?
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Alors que trois des quatre tournois du Grand Chelem ont lieu en à peine trois mois, il y a une grande attente entre l'US Open et l'Open d'Australie en fin de saison. Pour certains joueurs, la fatigue accumulée au cours des derniers mois associée à un certain manque de motivation parce qu'il y a moins de grands objectifs est difficile à gérer. Malgré tout, chacun doit réussir à se fixer certains buts pour ne pas craquer.

C'est le cas depuis très longtemps mais le temps passé entre la fin de l'US Open et le début de l'Open d'Australie est une attente parfois interminable pour les fans. Alors pour les joueurs, la situation est un peu pareille. Au tennis, ce sont les Grands Chelems qui rythment les carrières et les autres tournois sont un peu moins considérés. Il est donc parfois difficile de rester concentré jusqu'au bout de la saison, même si le Masters reste le tournoi placé juste en dessous des Majeurs.

Une longue fin de saison

Même si le Masters (12-19 novembre cette année) va arriver vite, la fin de saison de tennis est parfois longue pour les joueurs. Chacun a fini sa saison en Grand Chelem et il faut savoir se relancer. C'est en tout cas ce que confie Daniil Medvedev« Parfois, la fin de la saison peut être compliquée, une fois que les quatre tournois du Grand Chelem sont terminés, il faut donc trouver une autre motivation. En même temps, nous sommes tous compétitifs ici, donc pour moi la motivation est toujours d’essayer de gagner » avoue-t-il.

Une grande adversité à défier

Même s'il ne reste plus de Grands Chelems, il reste beaucoup de grands tournois jusqu'à la fin de la saison et la compétition est très relevée. C'est le cas à Pékin où sont présents huit joueurs du top 10 et c'est une manière de se faire un nouvel objectif. « C’est la première fois que je viens à Pékin, le tableau est très relevé, donc si vous gagnez, c’est génial. Ce sera un excellent souvenir, un regain de confiance. Il y a encore des tournois importants à venir, donc mieux vous jouez à la fin de la saison, mieux vous commencerez l’année suivante. La motivation est d’essayer de continuer à se prouver à soi‐même que l’on peut gagner ces grands tournois, ces grands titres, contre de grands adversaires » poursuit le Russe.

L'occasion de se révéler

Pour d'autres joueurs un peu moins réputés, la fin de saison permet aussi de se révéler. En effet, en profitant de la fatigue des meilleurs joueurs du classement, certains réussissent parfois des parcours incroyables. L'année dernière, Holger Rune a par exemple profité de l'occasion en remportant le Masters 1000 de Paris-Bercy au terme d'une semaine hors du commun. Sur sa route, le Danois avait battu coup sur coup 5 membres du top 10 tout en ayant sauvé une balle de match au premier tour contre Stan Wawrinka, du jamais vu dans hors Masters.

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