Le mois dernier, Richard Gasquet a annoncé la fin de sa carrière à l'occasion du tournoi de Roland-Garros en 2025. Le Français, ancien 7ème mondial et vainqueur de 16 titres sur le circuit ATP, était considéré comme l'un des futurs très grands du tennis mondial dans sa jeunesse. Né à quelques jours d'intervalle de Rafael Nadal, il a traversé l'époque dorée du Big 3 sans jamais vraiment réussir à tirer son épingle du jeu.
Depuis 20 ans, le tennis a la chance de voir évoluer d'immenses champions qui ont ébloui tous les courts de la planète. Alors que Roger Federer a déjà pris sa retraite et que Rafael Nadal en est tout proche, ceux qui les ont beaucoup côtoyés raccrochent aussi les raquettes à leur tour. Pour Richard Gasquet, la comparaison est difficile à tenir quand on regarde les bilans statistiques.
Tennis : Nadal lâche une bombe, il prend une décision radicale ! https://t.co/Ph20I3jXqC pic.twitter.com/clN3aDYN3Y
— le10sport (@le10sport) October 29, 2024
Une « ère brutale »
Durant toutes ces années, le Big 3 n'a souvent laissé que des miettes pour leurs adversaires et même si le tennis français a vécu une période dorée avec 4 grands noms, ils n'ont jamais pu remporter un Grand Chelem. Richard Gasquet, lui, présente un bilan difficile face à Rafael Nadal, Novak Djokovic et Roger Federer. « Le problème, c’est que derrière, il y a dix‐neuf victoires pour lui et deux pour moi. Ça a été difficile. L’ère était brutale. Quand tu as Djokovic, Federer, Nadal sur tous les tournois, ce n’est pas évident » débute-t-il dans l'émission C à vous.
De bons souvenirs
L'ère du Big 3 touche lentement à sa fin et ils laisseront à jamais une empreinte indélébile. Pour Richard Gasquet, l'expérience a été belle mais aussi traumatisante, lui qui présente un bilan de 3 victoires pour 50 défaites face à Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic. « C’est une période qui a quand même été magnifique ; avoir battu Roger Federer à Monaco, ça fait partie de mes plus belles victoires sur le circuit » se rappelle-t-il au moment d'évoquer ce succès obtenu en 2005 à Monte-Carlo face au Suisse, numéro 1 mondial à l'époque.