Tennis : Djokovic beaucoup trop fort, la jeunesse n'a rien pu faire
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Auteur de débuts un peu laborieux au Masters de Turin la semaine dernière, Novak Djokovic a fini par triompher haut la main en dominant Carlos Alcaraz et Jannik Sinner pour conclure son septième titre dans cette compétition. Le Serbe, plus que jamais au sommet même à 36 ans, continue sa marche en avant vers tous les records. Le reste de la concurrence doit bien se demander ce qu'il faut faire pour l'empêcher de remporter des grands titres...

Ce week-end, Novak Djokovic a réussi à évoluer à un niveau de jeu exceptionnel qui rappelle ses plus belles années sur le circuit. Imprenable au service, le Serbe n'a laissé aucune chance à l'échange à Carlos Alcaraz et Jannik Sinner, considérés comme les principaux héritiers une fois que le numéro 1 mondial aura dit au revoir au tennis. Si l'Espagnol a dû souffrir de la comparaison, rendant au passage un bel hommage à son adversaire, l'Italien partait avec de grandes ambitions, lui qui l'avait battu quelques jours plus tôt.

« Les deux meilleurs matches de ma saison »

Moins impressionnant lors de la phase de poules, Novak Djokovic a considérablement augmenté son niveau de jeu samedi et dimanche pour dominer Carlos Alcaraz et Jannik Sinner. « Samedi, en voyant son regard, j'ai compris qu'il allait gagner le tournoi. Tout était différent, même l'échauffement. Dès le premier point contre Alcaraz, il a montré le poing » confie d'abord Goran Ivanisevic, son coach. « Mentalement, je n'étais plus aussi présent après [l'officialisation de la place de numéro 1]. Mais j'ai su me reprendre et je pense que les matches contre Alcaraz et Sinner sont les deux meilleurs de ma saison » a quant à lui déclaré le principal intéressé pour L'Equipe.

Une faim de loup

Loin d'évoluer à son meilleur niveau lors de la phase de poules, Novak Djokovic semblait même ne pas avoir envie d'être sur le terrain jeudi face à Hubert Hurkacz. Mais il a su montrer qu'il avait encore plus envie que les autres en réussissant à faire abstraction des efforts physiques consentis lors de la semaine. D'ailleurs, la différence était flagrante lors de son match face à Jannik Sinner par rapport à mardi soir. Animé par cette soif de records, le numéro 1 mondial n'a fait qu'une bouchée des deux meilleurs jeunes actuels et a envoyé un message fort...

Difficile de se défaire de cette emprise

Alors qu'il possédait déjà une emprise mentale sur l'ensemble du reste de la concurrence, on se disait avant le début des demi-finales que Novak Djokovic aurait bien du mal à déloger les autres membres du top 4 mondial. Mais le Serbe n'est pas fait du même bois que les autres et il a prouvé que personne ne pouvait le battre deux fois dans le même tournoi. « Je veux qu'ils ressentent cette pression quand ils m'affrontent » a-t-il lâché presque sur un ton machiavélique.

Articles liés