Rolex Paris Masters : Djokovic l'a traumatisé, le calvaire continue
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Novak Djokovic a encore brillé du côté de Bercy. Face à Grigor Dimitrov, le Serbe n’a pas tremblé et s’est offert dimanche le Rolex Paris Masters pour la septième fois de sa carrière. Le Bulgare n’a jamais su inquiéter son adversaire du jour et poursuit sa terrible série avec une treizième défaite de suite contre lui.

Et de sept ! Ce dimanche, Novak Djokovic a dominé de bout en bout la finale du Rolex Paris Masters et s’est facilement imposé contre Grigor Dimitrov en deux sets (6-4, 6-3). Un septième succès du Serbe du côté de l’Accor Arena, lui qui a remporté son 97e trophée et son 40e Masters 1000, se rapprochant petit à petit des 109 titres de Jimmy Connors. Pour Grigor Dimitrov aussi, la série continue, mais celle-ci est beaucoup moins glorieuse.

Contre Djokovic, Dimitrov n’y arrive pas

Car le Bulgare n’y arrive tout simplement pas contre Novak Djokovic, qui ne cesse de l’écœurer depuis de longues années. Les deux hommes se sont désormais rencontrés à treize reprises, et le bilan est implacable, le Serbe dominant largement les débats avec 12 victoires et une seule défaite, remportant les 10 dernières confrontations. Il faut remonter à mai 2013 pour retrouver la trace du seul succès de Dimitrov, lors du Masters 1000 de Madrid (7-6 [6], 6-7 [8], 6-3).

6 sets gagnés sur 34

Avant de retrouver son bourreau à Bercy, Grigor Dimitrov restait sur 6 sets gagnés sur 32 disputés, un bilan qui s’est un peu plus alourdi avec la victoire facile du numéro 1 mondial. Malgré tout, le joueur de 32 ans, qui n’a pas pu retenir ses larmes dimanche, retenait le positif après la victoire de l’impérial Djokovic. « C'est difficile d'expliquer mes émotions. On veut cette finale, mais cela n'arrive pas. Et puis, sans m'apitoyer sur mon sort, ce que j'ai traversé ces derniers mois sur le court et hors du court... C'était des larmes de joie, confiait-il en conférence de presse, après avoir connu une carrière pour le moins compliquée malgré les grandes attentes à son égard. Ce n'est pas négatif, je suis juste humain. La montée en puissance, non seulement des deux dernières semaines, des derniers mois, le travail acharné, le voyage en Chine... Ce sont comme des grains de sable qui s'accumulent. Et j'étais si près de réaliser quelque chose que je voulais obtenir depuis si longtemps. Je n'ai pas honte de ces larmes. Je suis triste bien sûr d'avoir perdu, ce n'est jamais amusant de perdre en finale. Mais maintenant, je vais avoir du temps pour réfléchir et tourner la page, aller de l'avant ».

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