Après son exploit face à l'Espagne, double tenant du titre, pour une large qualification (3-0), la bande à Forget pourrait bien brandir le trophée. Ce sont les stats qui le disent.
Parce que victoires en barrages à la fin d'une saison = victoire l'année suivante C'est simple, depuis la création d'un groupe mondial en Coupe Davis et l'instauration des barrages, à chaque fois que l'équipe de France a sauvé sa tête une saison en barrages, l'année suivante, elle a soulevé la Coupe Davis. En 1990, les Bleus, éliminés au 1er tour par l'Australie, se sauvent ensuite face à la Grande-Bretagne. En 1991, victoire contre les Etats-Unis. En 1995, défaite au 1er tour contre les Etats-Unis, et sauvetage face au Maroc. En 1996, victoire contre la Suède. En 2000, défaite contre le Brésil au 1er tour et sauvetage contre l'Autriche. En 2001, victoire contre l'Australie. Et l'an passé, la France, après avoir perdu au premier tour contre la République Tchèque, s'est sauvée contre les Pays-Bas en barrages. Autant dire que cette saison, c'est la voie royale. Parce que Tsonga et Llodra sont des talismans Que ce soit en simple ou en double, les Bleus tiennent leurs porte-bonheurs. Jo-Wilfried Tsonga est en effet une garantie de prendre un maximum de points dès que le mot Coupe Davis est prononcé. Six matches, six victoires. Inutile de dire que le pourcentage de victoires du Manceau est de 100%. En double, c'est Llodra qui porte chance. Après 18 matches en double disputés, le Parisien présente un bilan de 13 victoires pour 5 défaites. Soit un pourcentage de victoires de 72,2%. Parce que l'Argentine est maudite en Coupe Davis Sauf retournement de situation improbable (les Gauchos mènent 2-1 après le double face à la Russie), les Français ont de grandes chances de jouer l'Argentine en demi-finales. Cela tombe bien, l'Argentine est maudite dans la compétition. Avec l'Inde et la Roumanie, la nation albiceleste fait partie du clan très fermé de deux qui se sont inclinés trois fois en finale, en 1981, 2006 et 2008. Et toujours aucune victoire au compteur.