Open d'Australie : Djokovic vit un calvaire, il déballe tout
La rédaction

Auteur d'une entrée en matière pas des plus convaincantes à l'Open d'Australie, Novak Djokovic s'est quelque peu rassuré ce vendredi en éliminant sans trop forcer l'Argentin Tomas Martin Etcheverry. Pour autant, le numéro un mondial montre toujours de nombreux signes d'agacements. Une chose est sûre, le Serbe est loin de traverser la meilleure passe de sa carrière dur le plan mental.

C'est bien connu, Novak Djokovic est un tennisman très expressif. Que ce soit dans la victoire ou dans la défaite, le Serbe de 36 ans ne cache que très rarement ses émotions, et lors de cet Open d'Australie, Nole ne manque pas de confirmer les doutes des plus sceptiques. Habitué des grands rendez-vous, le champion en titre n'a pas connu l'entame escomptée, en témoigne ses nombreux gestes de frustration. 

«Il y a beaucoup de choses négatives dans ma tête»

Malgré une victoire convaincante face à Tomas Martin Etcheverry au troisième tour du Majeur australien ce vendredi, le champion en titre a encore montré quelques signes d'agacements. Après la rencontre, Novak Djokovic a tenu à se confier à ce sujet. « Ce n'est pas toujours un discours positif. Il y a beaucoup de choses négatives dans ma tête. Cela fait partie de mon identité. Je suis certain que tout le monde traverse des moments de crise, en particulier lors des matches où l'on ne se sent pas au mieux de sa forme et où l'on a des doutes. La question est de savoir comment surmonter ces doutes, se concentrer sur le présent et essayer de tirer le meilleur de soi-même pour le point suivant. J'ai une personnalité extravertie. Je montre mes émotions - pas toujours -, mais cela arrive », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par L'Équipe.

«J'essaie de combattre mes démons»

Le Serbe a ensuite poursuivi : « Lorsque je montre le mauvais côté de mes émotions, c'est moche et ce n'est pas quelque chose que j'aime. J'essaie de combattre mes démons, comme tout le monde. Parfois, ça marche mieux. D'autres fois, ce n'est pas terrible. Il faut simplement accepter les circonstances, en fonction de la façon dont on se sent face à un certain adversaire le jour donné. Parfois, vous vous réveillez sans vous sentir bien et vous commencez à douter de votre capacité à gagner un match ou à bien jouer. Ce sont des choses qu'il faut gérer mentalement pendant le match ».

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