XV de France : Un joueur écarté insulte le sélectionneur
Thibault Morlain

Aujourd’hui retraité, Maxime Mermoz a eu une très belle carrière à Toulouse ou encore Perpignan. Il a également eu la chance de connaitre les joies du XV de France avec 35 sélections. Mais voilà que cela n’a pas tout le temps été facile pour lui avec les Bleus. Mermoz vient notamment de régler ses comptes avec son ancien sélectionneur, Philippe Saint-André. 

Dans quelques mois, la Coupe du monde de rugby se disputera en France. Lors de l’édition 2015, l’événement s’était déroulé en Angleterre. Un tournoi alors remporté par La Nouvelle-Zélande et lors duquel le XV de France est sorti dès les quarts de finale, éliminée par les All Blacks. Pour les joueurs de Philippe Saint-André, alors sélectionneur des Bleus, cela n’a donc pas été une réussite. Une Coupe du monde que Maxime Mermoz avait d’ailleurs manquée, lui qui avait été écarté par PSA pour ce tournoi. Un choix qu’il a eu énormément de mal à digérer et à l’occasion du podcast En Terrain Conquis, Mermoz a dit ce qu’il avait sur le coeur à propos de Saint-André

Mermoz règle ses comptes

« Il a essayé de prendre n'importe qui, tous les mecs possibles et inimaginables pour ne pas me faire jouer. Il ne savait pas comment l'expliquer et il avait l'air d'un con. Là où il s'est ridiculisé, c'est quand il ne me prend pas pour le Tournoi des six nations 2015 en disant que c'est un choix sportif alors que j'étais régulièrement cité comme le meilleur centre du championnat. Et une semaine après, il m'a rappelé. Il me nomme même capitaine des trois-quarts », a tout d’abord lâché Maxime Mermoz sur Philippe Saint-André

« Je savais bien que c'était une baltringue, un lâche »

Il a ensuite poursuivi en expliquant : « En fait, il n'a pris que ses potes. Il savait qui allait être titulaire, et qui serait content d'être remplaçant. C'est là où je me suis dit que le rugby français est une grosse supercherie et qu'il n'a pas à se plaindre d'avoir des résultats de merde ». Maxime Mermoz a ensuite rapporté une anecdote avec PSA quelques mois après la Coupe du monde 2015, confiant : « Dans un couloir, alors que je discutais avec le chef sommelier de la soirée, ce coach passe, et il baisse la tête au moment où il passe à côté de moi. Même pas un bonjour... Rien. Là, je me dis que je savais bien que c'était une baltringue, un lâche ». 

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