Jamais comme auparavant l’arbitrage n’a été au centre des débats lors de cette Coupe du monde 2023. Un véritable problème que World Rugby devra régler le plus rapidement possible, pour notamment harmoniser les interprétations, qui varient d’un hémisphère à l’autre et parfois même d’un pays à l’autre. Interroge sur cet épineux sujet en conférence de presse Stuart Lancaster, manager du Racing 92, semble avoir une proposition assez intéressante.
Le rugby a toujours été réputé pour ses « valeurs » et surtout pour son respect de l’arbitre, en totale opposition à ce qui a pu être souvent vu au football. Pourtant, la Coupe du monde 2023 a prouvé le contraire ! Les hommes au sifflet se sotn en effet retrouvés sous un flot de critiques comme Ben O’Keeffe après France-Afrique du Sud en quart de finale (28-29), ou encore Wayne Barnes pour la finale entre la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud (11-12).
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— le10sport (@le10sport) November 3, 2023
« L’attention autour de l’arbitrage dans le rugby est énorme aujourd’hui »
Ancien sélectionneur du XV de la Rose de 2011 à 2015, Stuart Lancaster n’a pas pu échapper aux question sur ce sujet qui semble désormais être devenu central dans le rugby mondial. « L’attention autour de l’arbitrage dans le rugby est énorme aujourd’hui. Par rapport à la Coupe du monde 2015, les décisions prises par les arbitres sont remarquablement différentes. En finale, je pense par exemple que Wayne Barnes a fait un excellent travail » a expliqué celui qui est désormais le manager du Racing 92, en Top 14. « C’est un travail impossible pour un seul homme et donc il doit être aidé de ses assistants vidéos, par des bonnes interventions ».
« Je pense que la prochaine étape est la professionnalisation des procédures d’arbitrage par World Rugby »
« Il n’a pas besoin de connaître toutes les petites choses, mais il doit être au courant des décisions critiques. Pas seulement les essais, mais aussi les contacts à la tête lors des placages, qui arrivent vite. C’est impossible pour un arbitre de tout voir. On doit améliorer la qualité et la cohérence des assistants vidéo » a poursuivi Lancaster, pour qui tout passera par une professionnalisation de l’arbitrage. « Personnellement, j’aimerais que les meilleurs arbitres travaillent aux côtés de World Rugby pour examiner la cohérence et développer les processus pour les arbitres. Pareil pour l’assistance vidéo. Il faut de la cohérence car c’est frustrant quand certains arbitres et certains pays voient les choses différemment. Je pense que la prochaine étape est la professionnalisation des procédures d’arbitrage par World Rugby ».