Le Tournoi des 6 Nations ouvrira ses portes dans moins d’un mois et on pourrait bien voir une nouvelle star faire son trou avec le XV de France. Il s’agit d’Emmanuel Meafou, deuxième-ligne du stade Toulousain, qui a été naturalisé français en novembre dernier et pourrait donc rejoindre une longue liste d’étrangers qui ont fait briller le maillot bleu à travers le monde.
Le rugby français a souvent fait la part belle aux étrangers et un nouveau phénomène venu de l’hémisphère Sud approche. Véritable attraction en Top 14, Emmanuel Meafou est en effet éligible pour le XV de France, qui va d’ailleurs avoir besoin de renfort à son poste avec le récent forfait de Thibaud Flament.
XV de France : Encore un coup dur pour Galthié ? https://t.co/VJ0YrQEwj5 pic.twitter.com/YZ1W4FvvqE
— le10sport (@le10sport) January 15, 2024
« Je suis là pour être le meilleur deuxième ligne du monde »
Au micro de RMC Sport, le joueur du Stade Toulousain s’est exprimé sur sa possible arrivée au sein du XV de France et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a de l’ambition. « Je suis là pour être titulaire. Pour être le meilleur deuxième ligne du monde. Je ne suis pas là pour être dans un groupe, sur le banc. Je veux être le meilleur deuxième ligne du monde. C’est mon but. Et je pense qu’en travaillant bien, avec le staff et de bons mecs autour de moi, je peux y arriver » a assuré Meafou, né en Nouvelle-Zélande de parents samoans, qui possède également la nationalité australienne.
Betsen, Benazzi et De Villiers ont ouvert la voie
Ses débuts pourraient avoir lieu dès le prochain Tournoi des 6 Nations, qui débutera le 2 février prochain par un énorme choc entre la France et l’Irlande, au stade Vélodrome de Marseille. Si cela arrive, il pourrait rejoindre une longue liste de légendes du rugby tricolore venues de l’étranger. On pense notamment à Abdelatif Benazzi (78 sélections), mais également à Pieter de Villiers (69 sélections) ou encore Serge Betsen (63 sélections), tous devenus des véritables icônes du XV de France. Plus récemment on a également eu Uini Atonio (57 sélections), Paul Willemse (31 sélections) ou encore Virimi Vakatawa (32 sélections), qui ont fait le bonheur de Fabien Galthié.