XV de France : Il annonce un autre problème pour Dupont
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Victime d'une fracture maxillo-zygomatique jeudi soir contre la Namibie, Antoine Dupont fait trembler le XV de France. La date de son retour à la compétition est difficile à évaluer, mais une chose est sûre, jouer avec masque de protection est loin d'être la solution parfaite comme l'affirme Jean-Baptiste Grisoli qui craint que le champ de vision du demi de mêlée soit réduit.

Malgré la victoire historique contre la Namibie (96-0), tous les regards sont tournés vers Antoine Dupont, victime d'une « fracture maxillo-zygomatique ». La FFR a toutefois annoncé que le capitaine du XV de France s'était fait opérer avec succès ces dernières heures ce qui redonne espoir quant à un retour pour les phases finales de la Coupe du monde. D'autant plus que l'option de porter un masque de protection a été évoquée. Cependant, selon le médecin Jean-Baptiste Grisoli, compte tenu du rôle clé d'Antoine Dupont, le port du masque n'est pas l'idéal pour un demi de mêlée.

Un masque pour Dupont ? «C'est compliqué»

« Les masques rigides peuvent blesser l'adversaire, mais on a le droit aux protections souples. Mais c'est compliqué de jouer avec. Quand vous voyez Imanol [Harinordoquy] avec le masque, vous imaginez le champ de vision? Le problème, c'est que Dupont a un poste avec une vision périphérique. C'est compliqué », assure l'ancien médecin du XV de France, de l'Olympique de Marseille et du RC Toulon au micro des Grandes Gueules du Sport sur RMC.

«Ce ne sera pas calcifié à temps, ça commencera à être solide»

Jean-Baptiste Grisoli s'est également prononcé sur le temps de récupération qu'implique une telle blessure : « Ce ne sera pas calcifié à temps, ça commencera à être solide. (...) En tant que médecin, il faut évaluer le risque de reprendre trop tôt. Mais il faut y croire, être optimiste. (...) On a eu Claude Portolan à Toulouse qui s'était fait mettre une plaque sur la clavicule et avait joué une demi-finale du championnat de France trois semaines après. L'homme est surprenant, le courage aussi. On a une bête de compétition ». Le compte à rebours est donc lancé pour Antoine Dupont.

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