XV de France : «À la maison», il envisage de virer des joueurs !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Grande figure emblématique du rugby français, Serge Blanco se livre sans détour sur les nombreuses polémiques qui ont explosé au sein du XV de France ces dernières semaines. Et il estime que la Fédération devrait adopter un comportement beaucoup plus sévère à l'égard des fautifs, et ne pas hésiter à sanctionner durement.

Entre le scandale raciste de Melvyn Jaminet avec sa vidéo, les accusations de viol en Argentine contre Oscar Jegou et Hugo Auradou, ou encore la disparition du jeune espoir toulousain Medhi Narjissi (17 ans) en Afrique du Sud alors qu'il était en rassemblement avec l'équipe de France des moins de 18 ans, le XV de France a fait l'objet de nombreuses polémiques ces dernières semaines. Et certains estiment d'ailleurs que la FFR tarde à réagir avec des sanctions plus sévères, à l'image de Serge Blanco.

« Il faut de l'autorité»

Dans un entretien accordé au Figaro, l'ancien vice-président de la Fédération française de rugby (2012-2016) réclame plus de fermeté pour limiter les polémiques : « C'est vrai que l'image était plus que positive jusqu'à il y a encore quelques mois... Il y a désormais ces situations à gérer, à maîtriser. Il va de soi qu'il faut de l'autorité. Quand on gagne de l'argent, on a également des devoirs. Qu'il faut respecter, que ce soit vis-à-vis de la famille du rugby ou dans la vie courante. Et, surtout, dans le fait qu'on puisse continuer à rendre les gens heureux à travers un sport qui prend de l'ampleur au fil des années », lâche Blanco.

« S'ils ne tiennent pas le cap, ils resteront à la maison »

« Concernant les débordements des joueurs, bien sûr que la Fédération doit sévir. Doit faire comprendre aux joueurs, quels qu'ils soient, que s'ils ne tiennent pas le cap, ils resteront à la maison. Quand je jouais, il y avait de l'autorité au-dessus de nous. On savait que ça allait secouer si on bougeait (…) Je ne dis pas qu'il faut revenir vers ça, parce que les temps ont changé. Mais on se doit, aujourd'hui, de condamner tout ce qui s'est passé », poursuit l'ex-président emblématique du Biarritz Olympique. Le message est passé pour les joueurs du XV de France...

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