Aujourd’hui, le racisme est un véritable fléau dans notre société et beaucoup ont déjà pu expérimenter cette situation. C’est notamment le Gaël Fickou. Aujourd’hui, c’est une star du XV de France, mais il y a quelques années maintenant, le joueur du Racing 92 a grandi du côté de La Seyne-sur-Mer. Et c’est là que Fickou a pu connaitre le racisme de la part des forces de l’ordre comme il a pu l’expliquer.
Aux côtés d’Antoine Dupont notamment, Gaël Fickou est l’une des grandes stars du XV de France. Il est aujourd’hui l’un des visages de l’équipe de Fabien Galthié qui dispute la Coupe du monde de rugby. Mais avant d’en arriver là, le joueur du Racing 92 également passé par le Stade Français et le Stade Toulousain est passé par différentes étapes. Tout a commencé du côté de La Seyne-sur-Mer. C’est là-bas que Fickou a grandi. Mais tout n’a pas été simple pour l’actuel joueur du XV de France, lui qui a notamment dû faire avec le racisme des forces de l’ordre lors des contrôles de police.
Une star de Galthié revient, le XV de France jubile https://t.co/w5n5cyurpQ pic.twitter.com/iRYP7yBQfJ
— le10sport (@le10sport) September 18, 2023
« C’est une réalité »
Ce lundi, pour Sud Ouest, Gaël Fickou est revenu sur l’un des passages de son autobiographie où il parle de ce racisme. Le joueur du XV de France explique alors : « C’est une réalité. Mais il faut se mettre des deux côtés. Celui des citoyens mais aussi celui des policiers qui vivent aussi pas mal de choses : quand tu rentres dans un quartier et que tu te fais insulter H24, ce n’est pas simple. Il faut que ça change dans les deux sens. Que les jeunes cessent de faire des conneries et que la police réponde de manière différente ».
« Ce n’était pas simple tous les jours mais j’étais très heureux »
Parlant également de sa jeunesse dans sa cité de La Seyne-sur-Mer, Gaël Fickou a aussi expliqué : « Ce n’était pas simple tous les jours mais j’étais très heureux, je ne manquais de rien. Et de toute façon, je ne connaissais rien d’autre. J’ai grandi ainsi mais ça m’a donné une force. Quand j’ai commencé à voir ce qui se passait ailleurs, j’ai eu encore plus envie de le découvrir. J’étais animé par le désir d’évoluer. C’est comme ça que je me suis construit. Et en cela, je pense que mon quartier m’a beaucoup donné ».