C'est une nouvelle dont se serait certainement bien passé Fabien Galthié à quelques mois de la Coupe du monde. Depuis vendredi, Mohamed Haouas est en garde à vue. Le pilier du MHR est accusé de violences conjugales. L'affaire fait grand bruit et elle a poussé Amélie Oudéa-Castéra à réagir.
Mohamed Haouas se retrouve encore plongé dans une sale histoire. Ce n'est pas la première fois que le pilier du XV de France (16 sélections) a affaire avec la justice. Après des histoires de cambriolage et de violences publiques, le joueur du MHR fait l'objet d'accusations de violences conjugales sur la voie publique. Haouas est en garde à vue et à un peu plus de 3 mois du début de la Coupe du monde en France, cela fait tâche. La ministre des Sports s'est empressée de prendre la parole.
«S'ils sont établis, les faits de violence conjugale reprochés à Mohamed Haouas sont inacceptables»
Sur son compte Twitter, Amélie Oudéa-Castéra s'est montrée catégorique. « S'ils sont établis, les faits de violence conjugale reprochés à Mohamed Haouas sont inacceptables. La justice va maintenant faire rapidement toute la lumière sur la situation pour qu’en soient tirées toutes les conséquences qui s’imposeraient, tant sur le plan pénal que sportif », peut-on lire dans son tweet. Mohamed Haouas sera fixé assez rapidement.
Coupe du monde 2023 : Galthié prépare un retour surprise https://t.co/qrJ0aikSbv pic.twitter.com/kWOONprQ5J
— le10sport (@le10sport) May 28, 2023
Haouas jugé mardi
Des témoignages accablent le pilier du XV de France. Une source confirme au Figaro que les faits reprochés se seraient produits en plein centre ville de Montpellier, devant un centre commercial où travaille son épouse. « Il lui a fait une balayette, elle est tombée et il lui a porté un coup au visage », complète également cette source. Les caméras de surveillance ont également capté la scène. Autant dire que ça ne sent pas bon pour Mohamed Haouas dont la garde à vue a été prolongée samedi après-midi. Il sera présenté au parquet ce dimanche et sera jugé en comparution immédiate dès mardi devant le tribunal correctionnel de Montpellier « pour violences conjugales sans ITT », précise son avocat Marc Gallix. Il encourt jusqu'à trois ans de prison.