Dans un entretien accordé à Rugbyrama, Rémi Lamerat est revenu sur son éviction du groupe France avant la Coupe du monde.
Si la non-sélection de François Trinh-Duc est la plus médiatisée, Rémi Lamerat a également subi les choix de Philippe Saint-André. De retour au sein du Castres Olympique, le centre est revenu sur son éviction pour Rugbyrama.
« J’AI TRÈS VITE COMPRIS »
« On savait que l'annonce devant tout le groupe se ferait à onze heures mais que les cinq joueurs concernés seraient vus en entretien individuel de dix heures à onze heures. J'ai été convoqué aux alentours de dix heures et demie. J'ai très vite compris que cela ne sentait pas très bon pour moi. J'ai eu droit à des explications dans un bureau avec Philippe Saint-André et Serge Blanco. Il y a forcément de la tristesse et de la déception. C'est quand même une aventure riche en relations humaines et puis en sensations fortes. On a tous poussé nos limites dans le travail et dans la difficulté. J'ai ressenti de la déception mais j'étais vraiment triste de quitter ce groupe. Je vais plus ressentir le fait de ne pas participer à la Coupe du monde au moment où les matchs vont débuter quand je serai devant ma télé. Le plus dur pour moi a été de quitter les copains avec qui j'ai créé des liens pendant deux mois. C'est cela qui a été le plus dur sur le moment », a lancé le centre castrais.