Présent en Nouvelle-Zélande pour sa tournée estivale, le XV de France a subi trois défaites, une série attendue compte tenu de l'absence de joueurs clés comme Antoine Dupont, Romain Ntamack ou Louis-Bielle-Biarrey. Interrogé sur ces manques, Fabien Galthié a souligné l'importance de respecter l'engagement des joueurs présents, refusant de spéculer sur les résultats possibles avec une équipe complète.
Trois matchs, trois défaites. Présent en Nouvelle-Zélande pour sa tournée estivale, le XV de France revient sans la moindre victoire, comme on pouvait s’y attendre. Fabien Galthié avait en effet retenu un groupe largement remanié, sans la plupart des joueurs cadres portant d’habitude le maillot bleu. On pense notamment à Antoine Dupont et Romain Ntamack, blessés, mais également à Louis-Bielle-Biarrey, Damian Penaud, Thomas Ramos ou Grégory Alldritt. Après le nouveau revers des Bleus ce samedi (29-19), le sélectionneur tricolore a justement été interrogé sur ces absences de marque.
« Il faut quand même respecter ces joueurs qui ont été valeureux et solidaires
« Si je pense à ce que cela aurait pu donner avec ma meilleure équipe ? Non, parce que c'était impossible de l'imaginer. Et puis c'est gênant de parler de ça vis-à-vis de gars qui se sont battus pendant cinq semaines pour relever le défi. Il faut quand même respecter ces joueurs qui ont été valeureux et solidaires. Ce n'est pas le sujet du moment », a répondu Fabien Galthié, rapporté par L’Équipe.
« Pour nous, c'est très intéressant »
Le sélectionneur du XV de France retient du positif de ce voyage en Nouvelle-Zélande, malgré les trois défaites. « Désormais, on n'emploiera plus le mot « premium ». Il faut retirer ce mot, dorénavant, on dira « révéler des potentiels ». L'idée était celle-là, de révéler des joueurs qui n'avaient pas encore eu l'occasion de toucher du doigt ce niveau-là. On a joué quatre matches, l'Angleterre et trois fois les All Blacks, quatre fois à l'extérieur, et on voulait faire sentir à ces joueurs qu'ils pouvaient progresser et évoluer à ce niveau-là, confie Fabien Galthié. On voulait aussi qu'ils perçoivent le niveau à atteindre lors d'une préparation individuelle, l'exigence pour venir matcher avec ce niveau de rugby. Pour nous, c'est très intéressant, parce que cinq semaines, c'est la durée maximale qu'on peut avoir en équipe de France avec quatre matches. Nos amis néo-zélandais, c'est 120 jours à peu près et 13 matches. Nous, on prend tout ce qu'on a. Pour le staff, c'est l'occasion de travailler sur la méthode et d'aller à l'essentiel parce qu'il faut aller vite. Pour nous, c'est très riche, dans un agenda international qui est très différent du leur. Je remercie Gaël (Fickou) et Romain (Taofifénua), qui ont su transmettre à ceux qui ne connaissaient pas cette équipe énormément de confiance en eux et en l'équipe. »