Coupe du Monde de rugby : C'est annoncé, Le XV de France s'est fait piéger
Jean de Teyssière

Les regrets seront éternels pour le XV de France. À domicile, les Bleus se sont arrêtés au stade des quarts de finale de la Coupe du Monde, après une défaite face à l'Afrique du Sud (28-29). Jonathan Danty, qui participait à son premier Mondial, est revenu sur cette élimination, et il avoue s'être fait piéger par la tactique sud-africaine.

L'aventure du XV de France avait tout pour être belle, mais elle s'est finalement terminée au stade des quarts de finale, face à l'Afrique du Sud. Les Bleus de Fabien Galthié ont manqué de peu de rejoindre le dernier carré, et de prétendre encore un peu plus au titre. Ces détails, Jonathan Danty les a racontés dans une interview accordée au Midi Olympique.

«Je changerais la préparation de la semaine avant le quart de finale»

Dans une interview accordée à Midi Olympique, Jonathan Danty a laissé clairement entendre que le XV de France était tombé dans le piège tendu par l'Afrique du Sud : « Ce que je changerais dans le déroulement dans cette Coupe du monde ? La préparation de la semaine avant le quart de finale. Quoi en particulier? Les Sud-Africains ont fait quelque chose qu'on attendait, mais on ne s'attendait pas à ce qu'ils le réalisent aussi parfaitement. Il y a une action qui m'a marqué et qu'ils ont refait plus tard, pendant les phases finales: quand tu tapais en touche, l'ailier gardait le ballon comme s'il allait jouer rapidement. En réalité, leur alignement se mettait en place et ils jouaient très vite. »

«Ils jouent une touche très rapide pendant que toi, tu n'es pas en place»

« Tous ces détails-là, qui ne sont pas forcément perceptibles quand on est à l'extérieur du terrain, nous, on le voyait, confesse Danty. Et sur ça, ils te prennent de court. Ils jouent une touche très rapide pendant que toi, tu n'es pas en place. Ils arrivent à mettre du rythme comme ça. Je pense que nous, les joueurs, on aurait pu l'analyser. Le staff a fait un boulot monstrueux pendant les quatre années et même moi qui y suis depuis 2011, j'ai été impressionné par ce niveau d'analyse. Tout était mâché, on n'avait plus qu'à s'entraîner, à être bon et à les contrer. »

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