«C'est le néant» : Le XV de France pousse un gros coup de gueule
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Après la victoire plus que poussive du XV de France contre l'Uruguay (27-12), Paul Boudehent regrette que les Bleus n'aient pas respecté les Teros, ce qui leur aurait permis de ramener le point de bonus offensif. Néanmoins, le troisième ligne aile du Stade rochelais refuse de céder à la panique.

Tombeur des All Blacks (27-13), le XV de France avait parfaitement lancé sa Coupe du monde, et fait le plus dur en vue de l'obtention de la première place d'un groupe qui comprend également l'Italie, la Namibie et l'Uruguay. Et pourtant, les Bleus se sont fait peur contre les Teros. Les hommes de Fabien Galthié se sont imposés poussivement (27-12) au terme d'un match durant lequel ils n'ont absolument pas convaincu. Ce qui pousse Paul Boudehent à s'agacer de l'attitude des Bleus.

«Si on avait vraiment respecté cette équipe…»

« On n'a pas été du tout à la hauteur. Avant la 60e minute, c'est le néant. Heureusement qu'on gagne, mais si on avait vraiment respecté cette équipe… Si on les avait respectés un peu plus sur le terrain, on aurait dû prendre cinq points. On aurait dû mettre un peu plus d'agressivité. 'Un peu plus', le mot est faible », lance le troisième ligne dans des propos rapportés par Eurosport, avant de refuser de céder à la panique : « On ne va pas commencer à s'autoflageller ».

«Je ne suis pas inquiet»

Le prochain rendez-vous du XV de France sera face à la Namibie qui vient d'être corrigé par la Nouvelle-Zélande (71-3). Les Bleus devront donc s'imposer, ce qui semble être une formalité, mais surtout avec la manière. Et Paul Boudehent est convaincu que les Français vont redresser la barre : « Je ne suis pas inquiet, on a les ressources pour 'basculer'. On va apprendre de nos erreurs, la force du groupe est de se remettre en question ». 

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