XV de France : «Un vol», il dénonce un scandale avec l’Afrique du Sud
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Pour la seconde fois en Coupe du monde, l’équipe de France et l’Afrique du Sud vont s’affronter. Le premier affrontement ? Le 17 juin 1995. Opposés en demi-finale, les Springboks parviendront à vaincre les Bleus, dirigés alors par Pierre Berbizier. Une défaite que n’a toujours pas digéré Abdelatif Benazzi, présent sur la pelouse à Durban.

Le XV de France et l’Afrique du Sud se sont affrontés à de nombreuses reprises au cours de leur histoire. Mais certains joueurs gardent en mémoire le match qui s’est déroulé à Durban le 17 juin 1995. L’Afrique du Sud organise cette Coupe du monde pour la première fois et compte aller jusqu’au bout. Sauf que le XV de France apparaît sur son chemin en demi-finale et ne compte lui faire aucun cadeau. Sous la pluie, les hommes de Pierre Berbizier finiront pas céder (19-15). Mais certaines décisions de l’arbitre ont provoqué la polémique, comme celle de refuser un essai d’Abdelatif Benazzi.

Benazzi n'a pas digéré la défaite en 1995

L’ancien international tricolore est revenu sur cette rencontre et n’a pas caché sa colère. « Un sentiment d’injustice ? Je n’ai pas un tempérament à ça. J’accepte le sort. J’essaye de comprendre et j’ai compris que nous étions désarmés devant la puissance politique car tout avait été fait pour que l’Afrique du Sud gagne cette coupe du monde à domicile » a confié Benazzi.

« Berbizier n’a pas du tout accepté ce vol » 

L’Afrique du Sud finira pas remporter cette finale, mais des suspicions d dopage sont nées. Et cela ne passe toujours pas. « Maintenant, si vous posez la question à Pierre Berbizier, il risque de s’emporter lui (rires). C’est quelqu’un qui n’a pas du tout accepté ce vol. Mais de mon côté, je considère que ça fait partie des injustices de la vie. Du reste, j’avais essayé de positiver tout de suite, dès la finale, en voyant Mandela sur le terrain et en donnant une autre dimension au sport qui peut être autre chose que de gagner. Mais bon je préfère gagner ! » a lâché Benazzi à La Provence.

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