Heyneker Meyer, manager du Stade Français, se confie sur la récente décision de Pieter de Villiers de revenir dans la capitale.
L’histoire d’amour entre Pieter de Villiers et le Stade Français a donc repris cet été. Après toute une carrière professionnelle dédiée au club de la capitale (1995-2008), l’ex-international tricolore, né en Afrique du Sud, a donc retrouvé Paris en devenant l’entraîneur des avants. Heyneke Meyer, coach de l’actuel deuxième du Top 14, assure avoir tout fait pour le faire revenir, le tout dans les colonnes du Midi-Olympique.
«Quand j’ai signé au Stade Français, je l’ai appelé tous les jours pour le convaincre»
« Les gens croient que je connais Pieter depuis toujours. C’est faux. La première fois où je l’ai appelé, je venais d’être nommé à la tête des Bulls (avec lesquels il remportera le Super Rugby en 2007). À l’époque, personne ne voulait venir jouer chez nous. Victor Matfield, Fourie du Preez ou Bakkies Botha n’étaient que des gamins de 20 ans, dont aucune des provinces n’avait voulu. C’est là qu’on m’a parlé de Pieter. Je l’ai appelé et il m’a dit qu’il était bien à Paris. Je n’ai pas insisté. Dix ans plus tard, en 2010, Max (Guazzini) m’a contacté, m’a montré la ville et m’a présenté à Pieter. Mais nous en sommes restés là. En 2012, j’ai pris les Boks et je me suis mis à la recherche d’un spécialiste de la mêlée fermée. Je voulais un Français. J’ai alors appelé Pieter. Il n’avait jamais entraîné et au téléphone, il pensait que c’était une blague. Il a finalement dit oui. Puis, quand j’ai signé au Stade Français, je l’ai appelé tous les jours pour le convaincre : "Tu dois venir à Paris, Pieter ! C’est ton destin !" », déclare Heyneke Meyer.