Ancien président de Bourgoin, Pierre Martinet constate avec tristesse la relégation de Bourgoin en Fédérale 1. Mais ne souhaite plus s’impliquer dans la vie du club.
Comment réagissez-vous à la relégation de Bourgoin en Fédérale 1 ? La situation de Bourgoin me fait beaucoup de peine pour l'équipe, mais aussi pour Gaston Maulin qui a fait un chèque de 600 000 euros, et enfin pour le public fidèle. Mais c'est quand même étonnant que malgré le fait que les dettes soient payées, la relégation soit confirmée.
Comment l'expliquez-vous ? Je suis déconnecté depuis plus de trois ans, il m'est donc difficile de prendre position car je ne sais pas ce qu'il s'est passé ou ce qu'il s'est fait.
Avez-vous été contacté pour sauver le club ? Oui, j'ai été contacté par la Mairie, le club et le président. Mais j'ai déjà beaucoup donné. Pour moi, c'est terminé. Bourgoin reste néanmoins dans mon cœur.
Cette situation était-elle évitable ? Oui. Il fallait plus de sérénité et des budgets plus responsables. Il fallait également garder un esprit du pays en gardant des entraîneurs et des joueurs du cru, plutôt que d'aller chercher un entraîneur qui a viré les jeunes de l'équipe pour aller chercher des étrangers. Bourgoin doit garder son esprit de village, c'est comme ça qu'on a pu évoluer et faire gagner ce club. C'est d'ailleurs grâce à ça qu'on avait pu faire venir des joueurs comme Chabal à l'époque. C'est vraiment dommage.
Est-ce la fin du CSBJ ? A mon avis, le club n'est pas mort car il y a un public et un esprit berjallien. Par contre, pour revenir en Top 14, ça va être difficile. Mais remonter en Pro D2, oui, Bourgoin le mérite.