Le dossier Haouas, un casse-tête pour Clermont !
Romain Amalric -
Journaliste
Journaliste depuis 20 ans, je suis homme de terrain de Canal+ sur le Top 14 et la ProD2 et correspondant pour Radio France

Mohamed Haouas devait rejoindre Clermont à partir du 1er juillet pour 3 ans de contrat. Mais la condamnation du pilier droit à un an de prison ferme sans mandat de dépôt a changé les plans du club auvergnat. Depuis, l’ASM cherche un moyen pour rompre le contrat.

L'ASM va avoir payer des indemnités à Haouas

Juridiquement, la situation est beaucoup plus complexe. Le contrat de trois ans est déjà signé, et il ne peut pas être déchiré d’un simple geste de dépit. Selon les textes, même si Haouas a été condamné, le contrat est toujours valable. Notamment parce que la condamnation du joueur n’a pas eu lieu pendant l’exécution du contrat. En revanche, s’il y avait eu appel, l’ASM aurait pu faire valoir une décision pénale dans le cadre du contrat. Mais ce n’est pas le cas. Ainsi, Clermont devra donc payer des indemnités au joueur. En attendant, Mohamed Haouas compte bien faire acte de présence dès le 1er juillet au premier rassemblement de l’équipe auvergnate, quitte à le faire constater par un huissier.

Cela pourrait coûter cher à Clermont

Pour Clermont, qui a déjà dépenser 200 000€ pour un joueur qu’il ne souhaite plus voir sous ses couleurs, la note risque d’être salée. Soit le club décide de licencier Mohamed Haouas. Dans ce cas, le joueur peut saisir les prud’hommes et potentiellement réclamer la somme prévue durant ses trois ans de contrat (environ 1,3 millions d’euros brut). Soit le club et le joueur trouvent une solution à l’amiable avec une indemnité fixée entre les deux camps. Dans tous les cas, Clermont va payer. A moins que son service juridique trouve une autre porte de sortie à moindre coût. Mais il faut faire vite.

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