On a très peu parlé de rugby ces dernières semaines pour Mohamed Haouas. L’ancien pilier de Montpellier, écarté par le XV de France, a en effet été condamné à un an de prison pour violences conjugales et cela a évidemment impacté sa carrière. L’ASM Clermont Auvergne, avec qui il avait signé pour la saison à venir a souhaité rompre le contrat, mais après le refus des prud’hommes une solution a été trouvée ce vendredi.
Il devait être l’un des soldats de Fabien Galthié à la Coupe du monde. Finalement, Mohamed Haouas n’y sera pas et ça a très peu à voir avec le rugby. Le pilier droit a en effet été condamné pour violences conjugales, ce qui a poussé la Fédération française de rugby à l’écarter, ainsi que l’ASM Clermont Auvergne a essayé de rompre le contrat signé pour la saison à venir.
Dupont veut lâcher le XV de France, c’est validé https://t.co/Hi7JHBxl2b pic.twitter.com/UT0OKzANX2
— le10sport (@le10sport) June 30, 2023
Haouas ne jouera pas à Clermont
Ainsi, les deux parties sont récemment passée devant le tribunal des prud’hommes de Clermont, qui a finalement donné raison au joueur. L’ASM s’est vu contraint de respecter le contrat signé avec Mohamed Haouas et a d’ailleurs dû lui régler ses frais d’avocat. Mais cette histoire ne pouvait pas s’arrêter là, puisqu’on tout le monde se demandait comment le pilier droit pouvait au final évoluer sous les couleurs de Clermont après que le club a déclaré qu’il ne « pourrait pas porter, sur le terrain, les couleurs du club ».
Direction Biarritz ?
C’est finalement terminé ! Ce vendredi, L’Equipe a annoncé que Clermont et Haouas auraient trouvé un terrain d’entente financier pour une rupture du contrat, qui devait commencer ce 1er juillet. Il ne portera donc effectivement pas les couleurs de l’ASM... mais on le verra bientôt dans un autre club ! A en croire les révélations du quotidien Sud-Ouest, Haouas devrait bientôt s’engager avec le Biarritz Olympique, qui évolue actuellement en Pro D2. A noter que ce vendredi le joueur a également écopé d’une autre peine de 18 mois dont neuf ferme, pour violences aggravées pour des faits remontant à 2014.