Rugby : Une Coupe du monde 2023 sans Bernard Laporte ?
La rédaction

Paul Goze, ancien président de la Ligue nationale de rugby, a commenté à son tour la condamnation toute récente de Bernard Laporte. Le tribunal de Paris a en effet livré son verdict en retenant le président de la FFR coupable de prise illégale d'intérêts, délit de trafic d'influence, corruption passive et recel d'abus de biens sociaux, lui infligeant notamment une peine de deux ans de prison avec sursis ainsi qu’une interdiction d’exercer la moindre fonction en lien avec le rugby pendant deux ans.

Voilà des années que cette affaire persistait et elle a livré en partie son verdict ce mardi 13 janvier, à moins d’un an de la Coupe du monde en France. Le tribunal de Paris a retenu Bernard Laporte coupable de plusieurs chefs d’accusations, lui infligeant notamment une interdiction d’exercer une quelconque fonction en lien avec le rugby pendant deux ans.

« La balle est dans son camp »

Or, Laporte est toujours président de la FFR, ayant fait appel de sa condamnation. Une situation assez délicate, qui ne peut pas durer selon Paul Goze. « J'ai pris acte du jugement, comme tout le monde. J'ai vu aussi la réaction de la ministre des Sports et du bureau fédéral » a confié l’ancien président de la LNR, lors d’un entretien accordé à L’Equipe. « La seule chose que j'ai à dire, c'est que c'est Laporte lui-même qui doit prendre la décision. La balle est dans son camp ».

« La Coupe du monde aura lieu quel que soit le président »

« À lui de prendre ses responsabilités par rapport à ce type de situation, de voir s'il serait plus utile en restant ou en ne restant pas à la présidence de la Fédération compte tenu de l'ambiance générale. C'est une décision personnelle » a poursuivi Paul Goze. « Ce n'est pas à moi de lui dire quoi faire, c'est lui qui devra prendre une décision en toute connaissance de cause. Dans un an, tu vas mettre la France devant le monde entier du rugby. La Coupe du monde aura lieu quel que soit le président. Qu'est-ce que ça changera qu'il y ait un président ou un autre à la Coupe du monde ? Rien du tout. En revanche, ça (rester) peut nuire à l'image générale ».

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