Alors que le rugby est également touché par la crise du coronavirus, Thomas Lombard, directeur général du Stade Français Paris, estime que certains clubs auront du mal à se remettre des fortes pertes économiques.
À l'image des autres sports en France, le rugby est fortement touché par l'épidémie de coronavirus. Le Top 14 a fermé ses portes pour une durée indéterminée et cela entraîne des pertes considérables pour les clubs français sur le plan financier. Interrogé sur le sujet par Le Figaro, Thomas Lombard, directeur général du StadeFrançais, s'est prononcé sur l'impact de cette crise sur le club parisien, mais également sur les autres écuries du pays.
« Certains clubs vont beaucoup souffrir »
« Pour un match à domicile, les pertes sont chiffrées à plus ou moins 400 000 euros par match, selon l’adversaire, l’enjeu… En ce qui concerne le Stade Français, on a évalué les pertes sèches, rien qu’en billetterie et consommation aux buvettes, à environ 5 millions d’euros. Mais les montants diffèrent selon les clubs en fonction des affluences, du montant des partenariats… À cela, il faudra peut-être ajouter la diminution des partenariats et des droits télé. On s’interroge aussi sur les commissions des agents de joueurs. Est-ce qu’ils vont se montrer solidaires, participer à l’effort de guerre ou pas ? On va tenter de s’en sortir avec le moins de dégâts possibles. Mais certains clubs vont beaucoup souffrir », explique ThomasLombard.