Rugby - RC Toulon : Quand Michalak répond ouvertement à ses détracteurs !
La rédaction

Si certains estiment que Frédéric Michalak est en fin de carrière, le demi d’ouverture du RCT remet en place ses détracteurs.

Si Frédéric Michalak était présent lors de la dernière Coupe du monde de rugby avec le XV de France, le demi d’ouverture du RCT est rentré la tête basse après le quart de finale contre la Nouvelle-Zélande (62-13). Certains ont vite pointé du doigt les performances en demi-teinte de la part de l’international tricolore. Mais interrogé par Canal+, le rugbymen de 33 ans estime qu’il a encore de l’énergie à revendre. 

« Ceux qui pensent que je suis cuit, je pense qu’ils se trompent »

« J’ai lu un article où Brice Dulin disait qu’on y avait laissé des plumes, et effectivement, on y a laissé énormément de plumes, surtout quand ça se termine de cette manière. On s’était énormément préparé pour aller au bout, donc forcément derrière il y a une sorte de mélancolie et de dépression qui s’installe. Il faut à la fois soigner le corps et l’esprit. C’est très dur mentalement de retourner au travail, de retourner à la muscu et sur les terrains. Les premières semaines ont été difficiles, puis ensuite on passe à autre chose parce qu’il faut faire le deuil de cela et avancer. Aujourd’hui, je suis passé dans l’autre phase qui est celle d’aimer ce sport et de m’éclater, d’avoir envie de gagner et de jouer le maximum de matches. J’ai encore envie. Mon objectif est à court terme, je pense toujours au match suivant. Les sensations reviennent même si elles ne sont pas les meilleurs encore aujourd’hui. Toulon est un club avec beaucoup d’ambitions donc j’ai envie que le club réussisse et forcément moi aussi. Je ne me pose pas de question particulière à savoir qui joue et qui ne joue pas. Je fais en sorte que l’équipe fonctionne, c’est le plus important. Ce que j’ai envie aujourd’hui, c’est de retrouver le terrain, de prendre du plaisir et de montrer que j’ai ma place sur le terrain. Ceux qui pensent que je suis cuit, je pense qu’ils se trompent », peste Frédéric Michalak.

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