Rugby : L'émotion de Mathieu Bastareaud après le décès de Christophe Dominici
A.M.

Les hommages se multiplient au lendemain de l'annonce du décès de Christophe Dominici à l'âge de 48 ans. Mathieu Bastareaud raconte la relation particulière qu'il entretenait avec l'ancien ailier du XV de France.

L'annonce du décès de Christophe Dominici mardi a fait l'effet d'un choc chez tous les amateurs de sport. A l'âge de 48 ans, le légendaire ailier du XV de France a effectivement été retrouvé sans vie mardi. Une nouvelle qui a provoqué beaucoup d'émotion dans le monde du rugby français où Christophe Dominici était très apprécié. Les hommages s'enchaînent d'ailleurs depuis mardi soir, et dans les colonnes de L'EquipeMathieu Bastareaud a d'ailleurs eu des mots très forts à l'égard de celui qui l'a pris sous son aile lorsqu'il a débuté sa carrière au Stade Français.

«C'est irréel»

« J'ai toujours gardé un lien avec lui. Il savait m'envoyer un message ou m'appeler quand ça allait ou au contraire quand ça n'allait pas. Il a toujours veillé sur moi. Je l'ai toujours écouté, même si on n'était pas toujours d'accord ! (Il rigole). On s'aimait beaucoup. On adorait se chambrer. Il aime bien taquiner, ça vient de ses origines toulonnaises. Il adorait me piquer. Il savait que j'allais bouder. Et après, il venait me faire un câlin. Il était toujours à 200%, sur le terrain, comme en dehors. Quand il est devenu entraîneur, il nous transmettait sa passion. Et quand c'est Christophe Dominici, de par son passé de joueur, tu bois ses paroles. Domi m'a beaucoup aidé. Quand j'ai eu des moments difficiles, il a été là pour moi. On a créé des liens. Même si on n'était plus aussi proches qu'avant, dès qu'on se voyait ou qu'on s'écrivait, il y avait toujours quelque chose de particulier entre nous. C'est difficile à décrire. Honnêtement, je n'arrive pas à y croire. Je ne sais pas si je dois utiliser le présent ou le passé. C'est irréel. Je suis rentré chez moi, je n'ai pas allumé la télé et je n'en ai pas envie. Je risque de le prendre de plein fouet », confie Bastareaud.

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