Bernard Laporte semble être très agacé par son audition de ce mardi, devant la Brigade de répression de la délinquance économique, qui survient à quelques jours du début des élections de la FFR.
La pression monte. Alors que Florian Grill se fait de plus en plus présent dans les médias, Bernard Laporte se prépare pour sa propre succession. Cela ne se passe toutefois pas de la meilleure des façons. L’actuel président de la Fédération française de rugby est en effet toujours accusé d’avoir usé de sa position, pour réduire une suspension infligée au club de Montpellier, de propriété de Mohed Altrad. Problème, les deux hommes avaient des intérêts communs...
« C'est absolument consternant cette ingérence de l'autorité judiciaire dans une campagne électorale »
Le président de la Fédération française de rugby est donc convoqué ce mardi devant la Brigade de répression de délinquance économique, ce qui ne l’enchante pas vraiment, à quelques jours du début des élections. « C'est absolument consternant cette ingérence de l'autorité judiciaire dans une campagne électorale » a expliqué Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, avocat de Bernard Laporte, à L’Équipe. « On peut imaginer que sept mois d'analyses des documents saisis lors des perquisitions auraient suffi pour le convoquer en septembre 2018. Mais nous sommes en septembre 2020. Il est insensé d'attendre deux ans avant de l'entendre, juste avant une élection à la fédération française de rugby ».