Battu en finale de la Coupe d'Europe par Exeter, le Racing 92 a payé son mauvais début de match. Ce match laissera des regrets, tant il y avait de la place pour les Franciliens.
L'histoire se répète. Troisième finale de Coupe d'Europe pour le Racing 92, troisième défaite. Tous les deux ans. Après 2016 contre les Saracens et 2018 contre le Leinster, cet échec contre Exeter laisse encore plus de regrets. D'abord parce que les Anglais se retrouvaient pour la première fois à ce stade de la compétition. Ensuite pour le scénario du match. Malgré l'expérience censé favoriser les ciel et blanc, l'entame de match a tourné en faveur d'Exeter. Les hommes de Laurent Travers ont commis trop d'erreurs pour se lancer idéalement. En un quart d'heure, le Racing 92 s'est retrouvé mener 14-0. Un écart fatal. Pas abattus, les Racingmen n'ont jamais lâché la partie. Le titre s'est jouée jusqu'au bout, mais finalement Exeter s'est imposé (31-27).
« Cette défaite est un énorme gâchis »
Dans les colonnes de L'Equipe, Pierre Berbizier, ancien entraîneur du Racing 92, a affiché sa déception après cette finale. « Gâchis. C'est le premier mot qui me vient. Le Racing avait tout pour l'emporter. Cette première période, c'est un gâchis ; tout comme les dix dernières minutes. Cette défaite est un énorme gâchis. Dix pénalités sifflées encaissées, c'est le seuil qu'il en faut pas dépasser dans un match. Là, il est atteint en quarante minutes. Du coup, tu n'as pas le contrôle du ballon, qui est toujours dans les mains d'Exeter. Ce qui est usant ».