Rugby - François Trillo : «Le commentateur a une responsabilité de prévention et de pédagogie»
La rédaction

Journaliste et ancien joueur de Rugby à XV, François Trillo est l’invité du podcast « 36 Chandelles », proposé par GMF, partenaire majeur du rugby français. L’occasion pour ce passionné de parler prévention dans un sport en constante évolution.

Après Erik Bonneval, Lénaïg Corson et Romain Loursac, c’est au tour de François Trillo de passer entre les mains de Clémentine Sarlat et de son programme « 36 Chandelles », podcast référence sur la prévention dans le monde du rugby. Dans l’épisode #4, proposé par GMF, François Trillo s’est confié sur le changement notoire de son sport entre l’époque où il était professionnel et le rugby actuel : « Le Rugby a beaucoup changé. Ce n’est pas tout à fait le même sport que celui qu’on a connu nous, en tant que semi-pros ou amateurs. On y retrouve quand même les mêmes fondamentaux et mêmes valeurs. De temps en temps, je me ressens plus comme un joueur, il y a des choses comme ça que je ressens. »
 
Outre l’expérience du commentaire, où il ressent que le rugby a changé, François Trillo se confie également sur les commotions cérébrales. « A mon époque, prendre un K.O, c’était onirique. Ça voulait souvent dire que tu t’étais battu, et que t’y voyais plus très clair, mais un coup d’éponge et ça repartait. Les chocs n’étaient pas les mêmes. Ces chocs, c’était des mauvais coups. Ils venaient souvent par derrière. Aujourd’hui, 10 ans plus tard, on en parle de façon beaucoup plus grave. La violence a été gommée. On les a identifiées différemment. Le commentateur a une responsabilité de prévention, et de pédagogie, et le protocole a facilité le travail du commentateur et a dramatisé la vision des télé spectateurs. Les joueurs ont compris que c’est leur santé qui est en jeu ».
 
Un épisode à découvrir sur la plateforme Assurément Rugby, ainsi que les trois premiers, animés par Clémentine Sarlat.

Articles liés