Amélie Oudéa-Castéra a reçu ce jeudi Bernard Laporte, récemment condamné par le tribunal correctionnel de plusieurs chefs d’accusations. Il encourt notamment deux ans de prison avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction en lien avec le rugby pour une durée de deux ans, ce qui avait poussé la ministre des Sports à réclamer son départ de la présidence de la FFR.
A un an de la Coupe du monde, la Fédération française de rugby est secouée par un véritable tremblement de terre. Le président Bernard Laporte doit en effet faire face à la justice et après une polémique naissante, il a récemment annoncé une mise en retrait de ses fonctions. Pas suffisant pour la ministre Amélie Oudéa-Castéra, qui a plusieurs fois demandé son départ pur et simple.
Rugby : Laporte attaqué, Boudjellal prend sa défense https://t.co/iBg7mFMCk4 pic.twitter.com/pgtQZG8MuO
— le10sport (@le10sport) December 14, 2022
Oudéa-Castéra veut des garanties
Via un communiqué, le ministère des Sports a dévoilé la teneur de l’échange qui a eu lieu ce jeudi, avec Bernard Laporte. « La ministre a exprimé à Bernard Laporte que, sans préjudice des réponses du Comité d’éthique, la mise en retrait intervenant jusqu’à la décision pénale définitive devait impérativement être assortie de toutes les garanties nécessaires à son effectivité et que le choix d’un Président délégué devait en tout état de cause faire l’objet d’une validation démocratique par les clubs, selon un processus irréprochable et un calendrier précis et rapide » peut-on lire.
« La ministre entérinera ou non la solution proposée au plus tard début janvier ».
« Bernard Laporte s'est montré réceptif à cette double exigence et a indiqué qu'il réunirait vendredi matin le bureau fédéral afin d'apporter à la ministre les réponses demandées, tant sur la clarification du régime de la mise en retrait que sur la soumission du choix du président délégué à un vote favorable par les clubs » poursuit le communiqué. « Au vu des garanties qui seront apportées, des engagements qui seront pris et sous réserve des réponses qui seront données par le comité d'éthique à la saisine dont il a été l'objet, la ministre entérinera ou non la solution proposée au plus tard début janvier et à l'issue d'un échange avec le comité directeur de la fédération ».