Le Bureau Fédéral de la Fédération française de rugby a publié un communiqué ce mercredi, réagissant à la récente condamnation du président Bernard Laporte par le tribunal correctionnel de Paris. S’il devrait garder son poste, le conseil lui est donné de se mettre en retrait le temps de régler les affaires judiciaires qui l’inquiètent, à moins d’un an de la Coupe du monde en France.
Tout allait si bien. Après une renaissance guidée par Fabien Galthié et le XV de France, le rugby français trônait sur le toit du monde à seulement quelques mois d’un Mondial sur ses terres et pour lequel il est annoncé favori. Mais un tremblement de terre a secoué la planète ovale, avec Bernard Laporte qui a écopé de deux ans de prison de sursis, mais surtout deux ans d’interdiction de gérer une quelconque fonction en lien avec le rugby.
Rugby : Attaqué de toutes parts, Laporte a un plan de sortie https://t.co/kQ7cZJTijy pic.twitter.com/Q7AL5K8jlJ
— le10sport (@le10sport) December 19, 2022
« Je suis légaliste : je ne vois pas pourquoi je devrais m'en aller »
En faisant appel Laporte reste président de la FFR pour le moment, chose qu’il a récemment défendu face aux différentes attaques, notamment de la part de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera. « Je suis légaliste : je ne vois pas pourquoi je devrais m'en aller » a expliqué Laporte, lors d'un entretien accordé au Journal du Dimanche. « Cela voudrait dire que je reconnais les faits que l'on me reproche. Impossible. Ils ont le droit de dire ce qu'ils veulent, moi je suis certain d'être innocent ».
« Il lui est demandé de se mettre en retrait à titre provisoire le temps de la décision pénale définitive »
Ce lundi, le Bureau Fédéral de la FFR a publié un communiqué au sujet de la condamnation de Bernard Laporte, annonçant une décision forte avec la mise en retrait du président. « Dans ses effets, Bernard Laporte demeure Président de la Fédération française de rugby. Il lui est cependant demandé de se mettre en retrait à titre provisoire le temps de la décision pénale définitive » peut-on lire dans ce communiqué. « Ce qui implique notamment que le Président ne participera plus aux différentes instances décisionnelles de la Fédération française de rugby (bureau fédéral et comité directeur) et ne signera plus aucun engagement au titre de la FFR ».