Victorieux sur la pelouse de Leicester (16-19), le Racing 92 ne devra pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué comme l’explique Mourad Boudjellal.
Outsider avant sa demi-finale de Champions Cup face aux Anglais de Leicester, le Racing 92 arbore aujourd’hui un statut revu à la hausse. Les coéquipiers de Dan Carter ont su faire la course en tête et profiter de l’aisance au pied du buteur Néo-zélandais malgré un essai injustement refusé. Le club francilien prendra donc part à sa première finale au plus haut niveau européen. Si Mourad Boudjellal, habitué à voir son équipe du RCT être à la place des Racingmens, reste bon joueur, il a tenu à les avertir.
« Il n'y a rien de pire que de perdre une finale »
Dans les colonnes du Parisien, le président du Rugby Club Toulonnais a mis en garde le Racing 92 en vue de la finale qui aura lieu dans 3 semaines : « Ils n'ont pas volé leur qualification. Ce n'est pas volé mais, maintenant, ce n'est pas gagné non plus. Attention ! Parce que, moi, je connais la joie d'une victoire en finale mais je connais aussi la tristesse d'une défaite. Et c'est terrible ! Il n'y a rien de pire que de perdre une finale. Quand on la perd, on pense même : J'aurais préféré ne pas y être. C'est dire... ».