La Coupe du monde est souvent un grand spectacle sur le terrain, mais aussi en dehors. Cela était notamment le cas lors de l'édition 2003, ou Frédéric Michalak a mis un traducteur dans une situation un peu compliquée. Andrew Knox était ce traducteur, et vingt ans après il est revenu sur cette séquence digne d'un bêtisier.
Lors de la Coupe du monde 2003, le XV de France aligne une charnière composée de Fabien Galthié, et de Frédéric Michalak. Le désormais sélectionneur est déjà expérimenté, puisqu'il a alors 31 ans, mais Michalak lui est tout jeune du haut de ses 21 ans. C'est d'ailleurs ce dernier qui brille, et notamment en quart de finale, face à l'Irlande, où il inscrit pas moins de 23 points au pied.
Michalak ne sait pas quoi répondre
À la fin de la rencontre face à l'Irlande, remportée 43 à 21 par le XV de France, Frédéric Michalak est très demandé par les médias, et notamment les chaînes étrangères. Pour l'assister dans cette tâche, le buteur dispose d'un traducteur du non d'Andrew Knox. L'ancien joueur du Stade Toulousain répond donc aux questions de la chaîne ITV, et de sa présentatrice Gabby Logan. Mais peu loquace ou alors un brin taquin, Michalak se stoppe et déclare à Knox : « Oui, bah si tu veux tu te démerdes, tu réponds ce que tu as envie. Moi, je ne sais vraiment pas quoi dire. »
Antoine Dupont : Le XV de France va lâcher une annonce «décisive» https://t.co/CHRJu1ZaD2 pic.twitter.com/xHX3gqob7O
— le10sport (@le10sport) October 1, 2023
Une séquence en or
Interrogé par Le Parisien, Andrew Knox est revenu sur ce moment d'anthologie. « Elle nous demande un truc classique, et là derrière Frédéric me fait ça. Mais lui, c’était en direct à la télé. C’était la panique totale. » Mais le traducteur ne panique pas et formule une réponse basique pour se tirer d'affaire, et les chaînes étrangères ne se sont alors doutées de rien. « Derrière Gabby, il y avait des cadres de la télévision britannique et australienne qui à la fin disent : Wahou, superbe interview. Mais il y avait aussi des gens de France Télévisions qui avaient parfaitement compris ce qu’il s’était passé. L’un d’eux a dit : Cet extrait, c’est de l’or. Nous, on en a ri après avec Frédéric. »