JO 2024 : Légende du surf, Kelly Slater rêve de prendre sa retraite à Paris
La rédaction

Surfeur le plus connu au monde, l’Américain Kelly Slater rêve de terminer sa carrière lors des Jeux olympiques de Paris en 2024. Mais celui qui a grandement participé à la démocratisation de ce sport, olympique depuis Tokyo 2020, n’est pas encore assuré d’avoir son ticket.

Il y a quelques mois, la légende du surf mondial, Kelly Slater, avait confié son envie de terminer sa carrière lors de Jeux olympiques 2024 de Paris : « Si j'arrive à me qualifier aux Jeux, je prendrais ma retraite après la compétition. Le processus de qualification sera dur, mais si j'arrive aux Jeux, le lieu de l'épreuve à Tahiti est adapté à mon style de surf. Si j'y arrive, je pense que j'ai de bonnes chances de médailles, mais je pense que le plus dur, pour être honnête, ce sera de se qualifier », avait-il expliqué au Guardian il y a quelques semaines.

Il devra attendre les Mondiaux ISA

L’Américain ne pensait certainement pas si bien dire. En effet, il n’a toujours pas son ticket pour les JO 2024. Les deux places réservées aux États-Unis ont été prises par Griffin Colapinto et John John Florence. Pour espérer voir Kelly Slater à Teahupoo, Tahiti en 2024, il faudra donc que les USA soient la première nation mondiale à l’issue des Mondiaux ISA de février 2024 à Porto Rico. Kelly Slater pourrait ainsi être le choix de sa fédération et venir clôturer sa carrière comme il le souhaite.

Le surf est devenu un sport de masse

À 51 ans, le natif de Cocoa Beachen en Floride a grandement participé à l’éclosion du surf mondial. Autrefois réservé aux locaux et considéré comme un sport de niche, le surf est en effet devenu au fil des années un sport de masse. Au point de devenir une discipline olympique lors des derniers JO de Tokyo.
Et la France peut facilement en témoigner, au regard du nombre de planches en mousse, réservées aux débutants, présente sur les plages des côtes françaises cet été. Nicolas Mercadieu fondateur d’Ocean Adventure, agence de voyages spécialisée dans les sports de glisse explique : « Après la pandémie, les gens ont eu besoin de se reconnecter à la nature et à eux même. Et aussi de se challenger sportivement. La demande est de plus en plus importante. Notamment pour les surfcamps. Peu importe la période de l'année, l'envie d'aller surfer se fait de plus en plus ressentir pour ceux qui s’y sont mis une première fois. Et le public est en train de changer. Si autrefois on avait beaucoup de filles dans les surfcamps il y a désormais une clientèle de familles avec des jeunes enfants qui viennent pour des vacances de surf intensif. »
Entreprise française, Ocean Adventure propose à ses clients, en fonction de leur niveau, de leur calendrier, de leurs attentes en ce qui concerne le niveau de confort et de leur budget, le meilleur surfcamp disponible parmi leurs 200 partenaires situés partout dans le monde.