JO Paris 2024 - Basket : Les Bleus admettent qu’ils « ne sont pas prêts »
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

La défaite de l’équipe de France face au Canada (73-85) ce vendredi, à Orléans, a plus que jamais mis en lumière les faiblesses du groupe. À huit jours du début de la compétition, cette troisième défaite consécutive montre que les Bleus ne sont pas prêts pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Les cadres du groupe ne s'en cachent pas.

« Nous ne sommes pas prêts », a admis Nando de Colo après la défaite des Bleus contre le Canada (73-85). Les joueurs reconnaissent volontiers les lacunes de l’équipe de France, portée par Victor Wembanyama, qui ont clairement été exposées par leurs adversaires ce vendredi.

Nando de Colo : « Nous ne sommes pas prêts »

« Prêts pour les Jeux Olympiques ? Non, nous ne le sommes pas encore », a estimé Nando de Colo, le meneur de l’équipe de France, au micro de La Chaîne L’Équipe après la rencontre. « Mais ce n’est pas ce que le coach demande aujourd’hui. L’objectif est d’être au meilleur niveau pour le premier tour et de continuer à progresser. Je pense que nous avons une certaine marge de progression dans les 7 à 10 jours à venir, et c’est ce qui nous permettra d’aller de l’avant. Aujourd’hui, non, nous ne sommes pas prêts. Mais nous avons des entraînements devant nous pour le devenir, et je pense que nous le serons le jour J. »

Vincent Collet : « On a des solutions limitées »

« Il nous a manqué plusieurs choses, clairement un manque de points dans le secteur extérieur avec des tirs ouverts que le Canada nous laisse volontairement et qu’on ne convertit pas lorsqu’ils font l’écart », a décrit Vincent Collet, le sélectionneur des Bleus, en conférence de presse, selon les propos rapportés par L’Équipe. « Je regrette aussi qu’on ait cafouillé 3/4 possessions consécutives quand on a pris l’avantage et que l’on continuait de bien défendre. On s’est privés d’un momentum. Après, on revient, on est encore tout près à la fin du troisième quart-temps, mais on sentait déjà qu’on y croyait beaucoup moins. »

« On pioche un peu, car, offensivement, on a des solutions limitées », a ajouté l'ancien coach de Victor Wembanyama à Boulogne-Levallois. « Malgré tout on a progressé en première mi-temps, c’était correct, mieux que les matches précédents et que le scrimmage de mercredi. »

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