Alors que Mercedes se dirigeait vers un nouveau doublé au Grand Prix de Sakhir, une erreur des mécaniciens a privé les deux pilotes d'un podium. Valtteri Bottas est revenu sur cet épisode de course, non sans amertume.
La situation actuelle de Valtteri Bottas est loin d'être idéale. De nouveau battu par Lewis Hamilton, champion du monde pour la septième fois de sa carrière, le pilote finlandais se bat désormais pour la deuxième place au Mondial. Mais depuis l'obtention du titre par son coéquipier, le pilote de 31 ans semble accuser le coup mentalement, en atteste ses derniers résultats. Alors qu'une belle occasion se présentait à Sakhir avec le forfait de Lewis Hamilton, touché par le coronavirus, Valtteri Bottas a été dominé par George Russell, son nouveau coéquipier, pour sa première course dans une Mercedes. Le natif de Nastola semblait toutefois destiné à un podium jusqu'à l'improbable erreur de son écurie. Alors que les flèches d'argent sont en tête du Grand Prix et se dirigent vers un doublé, un passage au stand complètement raté a chamboulé la course. Le mauvais train de pneu est passé à George Russell, qui risquait même une disqualification, et pour Valtteri Bottas, trente secondes à l'arrêt pour ne finalement pas chausser de nouveaux pneus.
« C'était un cauchemar, une grosse erreur de l'équipe »
Des erreurs fatales. Le sixième doublé de la saison s'est effacé, au profit d'une deuxième course sans podium après Monza (8e et 9e ce dimanche). Ecarté de la boîte depuis un mois, Valtteri Bottas a ainsi perdu une belle occasion de regoûter au champagne et a partagé son mécontentement dans des propos rapportés par Next-Gen Auto. « C’est difficile d’expliquer le feeling quand vous arrivez pour un arrêt aux stands et que vous repartez de votre emplacement avec les mêmes vieux pneumatiques qu’à votre entrée en ayant perdu des positions. C’était clairement une grosse erreur de l’équipe qui va être analysée et dont on va tirer des leçons. C’était un cauchemar d’être avec les vieux pneus qui avaient perdu de la température. C’était comme être une cible facile. C’était un cauchemar, cette situation. »