Formule 1 : Quand Romain Grosjean ironise sur son terrible accident !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Alors que les images du crash de Romain Grosjean sont encore dans toutes les mémoires, le Français est revenu sur son accident à Sakhir.

Le 29 novembre dernier, lors du Grand Prix de Bahrein, tout le monde a craint le pire pour Romain Grosjean. En effet, lors du premier tour, le désormais ex-pilote Haas a subi un incroyable crash et sa monoplace a même explosé. Pendant de très longues secondes, le Français est resté dans les flammes avant de finalement réussir à s’en sortir miraculeusement. Au final, Grosjean n’a eu que quelques brulures aux mains. Un accident sur lequel il est revenu ce mercredi. Et pour Le Parisien, il a notamment ironisé à ce sujet.

Grosjean à la hauteur de Lewis Hamilton

« Maintenant, en F1, les gens connaissent Lewis Hamilton et Romain Grosjean », a tout d’abord lâché Romain Grosjean, avant de s’exprimer plus en détails sur son terrible accident. « Sur le moment, je n'ai pas eu le temps de réaliser, c'est allé trop vite. Je n'ai même pas senti quand Daniil Kvyat. Ai-je ressenti la violence de l’impact ? Absolument pas. Pourtant, j'encaisse 53 G, c'est-à-dire 53 fois le poids de mon corps! C'est le choc le plus violent de ma carrière, mais je ne m'en rends pas compte. Je suis juste un peu sonné. Je ne vois pas tout de suite le feu. J'essaie de m'extraire de mon baquet par automatisme. Je défais d'abord ma ceinture. Je n'ai pas besoin d'enlever mon volant, il a été arraché lors de l'impact. Je tente de sortir, mais mon casque tape quelque chose, je suis bloqué. Je me rassieds et je me dis : « Bon, les gars de la sécurité vont venir me chercher, je vais attendre. » Je regarde à gauche, puis à droite, et je vois les flammes. Je comprends que je ne dois pas rester là, je refais un essai sur la droite, un autre sur la gauche, mais ça ne passe toujours pas. Je me rassieds une nouvelle fois et, là, je pense que c'est la fin. Je vais mourir le 29 novembre 2020, à Bahreïn. Mon corps se relâche, je suis en paix avec moi-même. Les seules questions qui me viennent sont : « Où est-ce que ça va brûler en premier ? Les jambes ? Les bras ? La tête ? Est-ce que ça va faire mal ? » Et puis, soudain, j'ai un sursaut, je songe à mes enfants et je me répète : « Non, ce n'est pas possible. Ils ne peuvent pas perdre leur père. Pas comme cela. Pas à Bahreïn, pas en F1, pas maintenant. » ».

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