Le Grand Prix de Monza s'était terminé sous les sifflets des Tifosi présents en tribunes après que la direction de course a pris la décision de mettre fin à ce dernier sous régime de la voiture de sécurité. Une décision qui a fait polémique et qui rappelle forcément des mauvais souvenirs à l'écurie Mercedes.
La fin du Grand Prix de Monza a ravivé de mauvais souvenirs chez Mercedes. En effet, alors que Max Verstappen était en tête, la course n'a pas repris à cause d'une intervention trop tardive des commissaires pour évacuer la monoplace de Daniel Ricciardo. Une décision logique qui aurait du être prise lors du Grand Prix d'Abu Dhabi la saison passée qui avait coûté le titre à Lewis Hamilton. Les directeurs de courses de l'époque avaient alors indiqué aux écuries que le Grand Prix allait reprendre pour un seul et unique tour, au grand dam de Mercedes.
F1 : Hamilton n’a pas oublié le scandale d’Abu Dhabi, sa punchline le prouve https://t.co/bwGcmKzU6g pic.twitter.com/7dqiXNfkDO
— le10sport (@le10sport) September 22, 2022
«C'est très clair, il y a des règles»
Après la victoire de Max Verstappen en Italie, Toto Wolff a préféré salué la décision de la direction de course. « C'est très clair, il y a des règles, et elles sont écrites. Et de mon point de vue, que je sois traumatisé par Abu Dhabi ou non, ces règles ont été suivies à la lettre aujourd'hui. Pourquoi brandir un drapeau rouge juste parce que vous voulez faire un show d'un ou deux tours ? Je ne veux pas créer un gros titre ici selon lequel « Toto veut changer les règles parce que les courses sont merdiques ». Je pense que nous devrions tous nous réunir et nous demander s'il y a quelque chose que nous pouvons mieux faire. Mais ce qui s'est passé aujourd'hui est dans le règlement, et c'est pourquoi il a été appliqué. Est-ce que j'aurais voulu avoir un dernier tour avec une pile de voitures les unes sur les autres dans la chicane ? Oui, bien sûr. C'est de la bonne télé » lâche le patron de Lewis Hamilton. De son côté, le Britannique n'en démord pas.
«C'est comme ça que la règle devrait être appliquée, non ?»
Lewis Hamilton a emboité le pas de Toto Wolff en remettant une couche sur la décision prise à Abu Dhabi. « Ça fait remonter des souvenirs à la surface. C'est comme ça que la règle devrait être appliquée, non ? Une seule fois donc dans l'Histoire de la Formule 1 ils n'ont pas appliqué la règle » relève le pilote Mercedes encore très touché par cette désillusion.