F1 - GP de Hongrie : «C’est toujours dur», Norris amer après la décision de McLaren
La rédaction

Ce dimanche, le treizième Grand Prix de la saison, celui de Hongrie, a été marqué par une surprise : McLaren est parvenue à hisser Oscar Piastri et Lando Norris en tête de la course. Si le second a dominé la majeure partie du temps, son écurie lui a demandé de laisser son coéquipier passer devant. Une consigne que le Britannique a respectée, dissimulant sa déception, mais avouant néanmoins une certaine amertume.

Ce Grand Prix de Hongrie aura vu Oscar Piastri remporter sa toute première victoire en Formule 1. Le pilote australien talonne désormais Carlos Sainz au classement, et peut savourer ce moment d’anthologie dans sa carrière. À l’inverse, le résultat est un peu plus difficile à digérer pour Lando Norris, qui a laissé passer son coéquipier devant sur ordre de McLaren. L’Anglais a reconnu que la décision de son écurie était la bonne, expliquant tout de même que réaliser cette manœuvre était difficile à accepter.

Oscar Piastri savoure sa victoire

Interrogé après la fin de la course, Oscar Piastri n’a pas caché sa joie face aux journalistes. L’Australien a également tenu à remercier son écurie de lui fournir une voiture qui répond à ses attentes : « C’est très spécial, j’en ai rêvé quand j’étais enfant. C’était un peu compliqué à la fin mais je me suis mis dans la bonne position au départ. Merci à l’équipe d’avoir fait une voiture parfaite, on s’amuse bien avec McLaren. Merci à eux pour l’opportunité de m’avoir amené en F1, et après ces 18 mois ensemble, c’est un feeling incroyable. »

Lando Norris réagit à la consigne de McLaren

Également questionné à la fin du Grand Prix, Lando Norris a lui répondu à propos de la demande de McLaren de laisser Oscar Piastri en tête. Le pilote australien affirme avoir simplement appliqué la consigne, sans réfléchir : « L’équipe m’a demandé de le faire et je l’ai fait, c’est tout. "C’est toujours dur quand vous vous battez pour la victoire. Une victoire signifie énormément, pour moi comme pour lui. J’ai essayé de me mettre à sa place, et de comprendre sa vision. J’ai réalisé que c’était la bonne chose à faire. »

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